L��gendes du Poker: Phil Ivey
Jadis, avant que les tournois en soient analys��s main apr��s main devant des millions de t��l��spectateurs, avant que Monsieur et Madame ?tout le monde? ne jouent devant leur ordinateur, bien avant, il y avait le poker live. Le "vrai" poker : l'��cole de la vie, les plus forts survivent, les faibles connaissent la sortie.
C'��tait l'��poque des l��gendes, celle ou l'on disait du poker que c'��tait "le moyen le plus difficile de se faire de l'argent facile". Les parties ��taient raides par exemple dans le New-Jersey aux Etats-Unis dans les ann��es 90. On disait bien de Las V��gas que c'��tait une "femme fatale". Mais la c?te Est des Etats-Unis contribuait aussi �� la l��gende. Atlantic City ��tait bien plus rude.
Je ne comprends toujours pas comment on pouvait envisager de s'asseoir �� une table de Stud 7 cartes �� la fin des ann��es 90. Je ne sais toujours pas ce que je faisais l�� �� l'��poque. En revanche, je sais bien pourquoi "Jerome Graham" y ��tait. Alors encore mineur, c'��tait grace �� une fausse carte d'identit�� ou sous ce faux nom que jouait dans les casinos Phil Ivey. "No Home Jerome", tel ��tait son surnom.
Depuis trois ans, ce jeune homme intense et discret �� la fois jouait aux tables de sa ville natale, Atlantic city. Il avait tout compris. Il ne gagnait jamais le gros lot, mais tirait progressivement les le?ons de l'exp��rience. Le jour o��, enfin, il eut la majorit�� (21 ans), il br?la sa fausse carte d'identit�� qui lui permettait de rentrer dans les casinos : un futur joueur de poker professionnel ��tait n��.
Phil Ivey est tellement bon qu'il fait peur. Attentif au jeu, il affronte n'importe quelle situation sans jamais sourciller. Imperturbable sur une table de poker, il peut retourner un jeu agressif contre son adversaire en rendant coup pour coup, en mettant leur r��serve en danger. C'est la pointure d'un grand joueur. On retrouve ces qualit��s chez Doyle Brunson et Jhonny Chan.
Tout cela semble tr��s exag��r��, mais c'est pourtant vrai.
En 2000, �� l'age de 23 ans, Phil s'est inscrit �� de nombreux tournois aux 31��me World series of Poker. Son jeu favori, le stud 7 cartes, lui �� permis d'atteindre une 12��me place au tournoi 1.500$. Puis, sa r��cente passion pour le Hold'em le hissa en 5��me position du tournoi 2.000$ No Limit. Son talent non plus ne connaissait pas de limites : face �� de prestigieux adversaires, Phil Ivey remportait son premier bracelet WSOP en Omaha No Limit. En 2000 ��galement, il r��ussit �� atteindre les places pay��es dans trois tournois de la premi��re ��dition du "World poker Challenge" qui s'��tait tenu �� Reno. Il marqua encore les esprits �� cette ��poque au "LA Poker Classic" �� Los Angels ainsi qu'au Wold Poker Open �� Tunica. Et ce n'��tait que le d��but d'une longue s��rie qui contribua �� assoir sa r��putation.
En 2001, il remporte �� l'age de 24 ans quatres victoires lors des s��ries WPT "L��gendes du Poker" �� L.A.. En 2002, il encha?ne trois premi��res places, dont un prix de 80,000$ au L.A. Poker Classic.
Ce n'est rien compar�� aux WSOP de la m��me ann��e : il remporte six prix dont trois bracelets WSOP (bracelet en or et en diamant remis aux vainiqueurs de tournois lors des WSOP). La liste de ses victoires est longue, il s'impose au stud Hi-lo de 2500$, le tournoi SHOE. La l��gende s'��toffe �� mesure qu'il ��tale son talent �� tous types de pokers.
Lorsque Phil Hellmuth gagna en 1989 le tournoi principal des WSOP �� seulement 24 ans, la comparaison avec Stu Hungar (plus jeune vainqueur �� deux reprises en 1980 et 81) consid��r�� alors comme un prodige fut ��vidente. Au cours de sa carri��re, Ungar d��tenait le record des tournois ? no-limit ? remport��s. Phil Hellmuth a depuis enfil�� dix braclets du WSOP. C'est un adversaire de haut vol.Cependant, et avec tout le respect d? �� Phil Hellmuth, Phil Ivey est sans doute meilleur joueur. Lors d'une partie, il para?t concentr�� au point de d��stabiliser ses adversaires. Il domine simplement et sans conteste les tournois auxquels il participe.
Ivey vit avec sa femme Luciaetta �� Las Vegas. Il s'adonne �� sa passion pour le jeu de poker live. Phil suit les traces de grands joueurs comme Doyle Brunson et affirme son jeu en t��te �� t��te depuis quelques ann��es. Il compare le succ��s de son passage au jeu en live �� celui des joueurs comme Daniel Negreanu et John Juanda. Mais selon moi, il a largement d��pass�� ces joueurs, notamment en ce qui concerne son approche des parties "high stakes".
Il y a toujours eu des joueurs dou��s pour les tournois online et des joueurs tr��s forts en live. Mais les joueurs capables d'exceller dans les deux disciplines ne sont pas l��gions. Stu Ungar, bien qu'il excella en tournoi fut incapable de s'imposer devant les meilleurs joueurs cash game.
Les avis restent partag��s au sujet de Phil, mais on rapporte que sa partie au 4000-8000$ limit contre Chip Reese, Doyle Brunson et Barry Greenstein �� Las Vegas, fut remarquable. Selon Barry Greenstein, ? Ivey est le meilleur joueur de tournois au monde (et) il est le seul joueur �� exceller en tournoi capable de briller aux plus grandes parties cash game. ? Ce t��moignage, au regard de la carri��re de Monsieur Greenstein, fait sens. Actuellement Ivey joue fr��quemment en Cash Game, si vous avez l'occasion de le croiser en tournois profitez en, il sera probablement de retour en live avant que vous ne vous en aperceviez.
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NDR : Phil dit jouer au moins une heure par jour �� Full Tilt Poker toujours aux petites limites. Inscrivez-vous et jouez avec lui !
