Jeux d'argent - Les r��gles du jeu changent sur ? Second Life ?
Le monde en ligne tr��s populaire de ? Second Life ? est un monde ��conomique. Les 5 millions de r��sidents de cette plateforme en ligne simulant la vie r��elle �� la sauce num��rique peuvent acheter et vendre tout et n'importe quoi, comme des terrains et des immeubles, faire de la publicit�� pour doper leurs ventes. Ils peuvent ��galement assister �� des conf��rences de l'Universit�� d'Harvard ou encore fr��quenter... des clubs ��changistes.
Mais peuvent-ils jouer de l'argent dans les casinos et les salles de poker de ? Second Life ? ? R��cemment, le FBI a ��t�� invit�� �� examiner les casinos virtuels associ��s �� ? Second Life ?, sur invitation de la soci��t�� californienne ? Linden Labs ? (les cr��ateurs de ? Second Life ?). Le 5 avril 2007, ? Linden Labs ? avait pris de son propre chef semble-t-il la d��cision de ne plus accepter ? de publicit��s class��es, de listes de lieux, ni d'annonces d'��v��nements li��s �� un casino en ligne. ? Le m��me jour, le ? Palm Vegas.com Island ?, l'un des casinos officiant sur ? Second Life ? avait annonc�� qu'il allait prochainement interdire de jeu les avatars cr����s par des internautes vivant aux USA.
Il se trouve que ces casinos virtuels on pris de l'ampleur sur ?Second Life?, b��n��ficiant d'une bonne popularit�� sur la plate-forme. Les r��sidents y utilisent la monnaie du monde virtuel, le ? dollar Linden ?. La facilit�� avec laquelle notamment les joueurs peuvent convertir les dollars Linden en dollars US pourrait plonger les casinos de ? Second Life ? dans l'ill��galit�� aux vues de l'adoption d'une nouvelle loi ("UIEGA Act") en 2006 interdisant les transferts financiers des ��tablissement bancaires vers les salles de jeux online.
? Second Life ? avait publi�� son communiqu�� peu de temps apr��s le passage de la loi UIEGA. Mais avait mis en exergue leur compr��hension face �� la nouvelle loi. Au regard des textes l��gislatifs, ils ne se consid��raient ni comme un syst��me de paiement, ni comme un casino et donc; ils estimaient avoir une responsabilit�� limit��e �� l'activit�� de service informatique. Ils reconnaissaient toutefois qu'ils continueraient �� chercher mieux se situer face �� l'UIEGA.
Alors que leur statut l��gal est toujours vague concernant la loi UIEGA, le chagement r��cent de strat��gie d��montre clairement que ? Second Life ? a d��cid�� d'adopter une position plus prudente.
Mais la plus grande question associ��e au changement de strat��gie de ? Second Life ? n'est pas uniquement li��e au jeu online, elle est aussi d'ordre philosophique, si l'on peut dire.
La popularit�� de la plate-forme ? Second Life ? est principalement venue de l'id��al �� la fois libertaire et capitaliste qu'elle v��hiculait. Parall��lement au commerce qui est fait sur le site, les r��sidents engagent leur responsabilit�� personnelle en contrepartie deu pouvoir d'exercer leur libre volont�� dans le monde virtuel. Dans son communiqu��, ? Second Life ? reconnaissait que l'un de ses principes de base reposait sur l'��tiquette suivante : ? tous les r��sidents sont l��galement responsables de leurs propres activit��s et se soumettent aux lois et �� la juridiction du lieu o�� ils r��sident ?.
A ce jour, le blog officiel de la soci��t�� ? Linden ? donne acc��s �� plus de 500 commentaires en r��action �� son communiqu��. Les visiteurs de leur blog se posent des questions quant �� leurs droits en tant que r��sidents du monde virtuel expriment notamment leur d��saccord face �� l'inclinaison actuelle des mondes virtuels vers une moralisation grandissante et une application de politiques ? Big Brother-esque ? dans un monde en ligne.
Si le monde en ligne est le miroir du monde r��el, les acteurs de ? Second Life ? ne semblent pas en appr��cier le reflet.