Black Friday poker online : 10 raisons de positiver
Le Black Friday, vendredi noir du poker online qui a fait souffler le 15 avril dernier un vent de panique sur la communaut�� mondiale du poker, n'est peut-��tre pas aussi noir qu'on a pu le laisser penser.
Certes l'accumulation de mauvaises nouvelles n'est pas sans rappeler les r��pliques d'un tremblement de terre, chacun s'attendant �� des r��percussions en cha?ne du sommet de l'industrie des jeux au plus discret des joueurs r��cr��atifs, tout en sachant qu'a priori le pire est d��j�� derri��re nous.
Pris entre le marteau de leur gouvernement et l'enclume des salles de poker online, les joueurs am��ricains ne savent plus trop sur quel pied danser, entre espoir et r��signation, entre col��re et frustration.
Mais pour chaque joueur des USA qui pleure, il y a un businessman, un exploitant de site de poker ou un trader gambleur qui rit. Catastrophe pour les uns, le Black Friday est une aubaine pour de nombreux autres. Et si les b��n��fices pour nos amis am��ricains vont selon toute vraisemblance tarder �� se concr��tiser, le reste du monde a de nombreuses raisons de se r��jouir de ce coup de pied dans la fourmili��re.
Pour que la chronique du Black Friday ne soit pas qu'un long 'whine', assommant et d��primant, voici dix (plus ou moins) bonnes raisons de regarder les ��v��nements actuels sous un autre jour, de voir le verre �� moiti�� plein et ne pas se lamenter sans fin sur le verre �� moiti�� vide. Il ne s'agit pas de se r��jouir des d��boires de nos "amis" am��ricains, mais simplement de tirer quelques enseignements positifs de cette crise sans pr��c��dent.
Pour ceux qui n'auront pas le temps de lire le d��tail de notre analyse des cons��quences positives et parfois inattendues du Black Friday, voici le r��sum�� des dix points qui nous semblent permettre de l'envisager sous un angle r��solument optimiste :
- Les joueurs vont r��cup��rer leurs bankrolls
- Des sites de poker et les casinos profitent du Black Friday
- L'Europe va prendre des parts de march��s aux USA
- La presse am��ricaine prend fait et cause pour les joueurs
- PokerStars, Full Tilt et Cereus rel��vent le gant
- Le Black Friday appelle un renouveau l��gislatif
- Les Europ��ens en force aux WSOP 2011 ?
- Les Fran?ais r��alisent l'int��r��t de l'ARJEL, et vice versa
- Le monde du poker va se restructurer
- Les joueurs am��ricains peuvent prendre quelques semaines de vacances
1. Les joueurs vont r��cup��rer leurs bankrolls
Pour des centaines de joueurs de poker online, l'arr��t brutal des op��rations des grands sites de poker en .com est l'��quivalent d'un ch?mage technique. Pire, durant les premiers jours du 'blackout' beaucoup ont craint ne jamais revoir l'argent plac�� sur leurs comptes poker, du moins pas avant longtemps.
Quelques jours ont cependant suffi �� PokerStars et Full Tilt pour conclure un deal avec le Department of Justice et s'assurer que les fonds des joueurs seront bien retourn��s �� leur propri��taires. Bien que la situation de Full Tilt semble plus compliqu��e que celle de PokerStars, les premiers "cashouts" ont commenc�� et les joueurs pros ou semi-pros ne perdront donc pas, outre leur outil de travail, les bas-de-laines durement ��conomis��s.
Les t��moignages abondent de toutes parts notamment sur un post d��di�� du forum 2+2 o�� chacun raconte son histoire et l'impact du Black Friday sur leur vie personnelle. Ceux qui partagent leurs sentiments expriment pour l'essentiel la frustration compr��hensible de joueurs r��cr��atifs priv��s de leur hobby. Certains se voient perdre une source de revenus bienvenue jusqu'alors, mais on est loin d'une catastrophe r��elle pour l'immense majorit�� des joueurs.
Personne ne n��gligera l'impact de ces ��v��nements sur leur vie personnelle, mais jusqu'�� preuve du contraire tous r��cup��reront leur argent et pourront tout �� fait le r��investir sur d'autres sites de jeux ou qui sait en faire un usage qui s'av��rera positif plut?t que de le bloquer pour jouer au poker en ligne. Un positivisme partag�� par Di 'Unidanger' Dang : "Le poker a toujours ��t�� un moyen pour nous, ce n'a jamais ��t�� ce que nous voulions faire pour toujours. Nous avons pr��vu d'utiliser cet argent pour faire des choses plus importantes".
Dang n'est pas le seul �� vouloir faire contre mauvaise fortune bon c?ur : "Ce n'est pas la fin du poker, comme certains ont pu le sugg��rer. Le poker est bien vivant et en forme, que ce soit sur internet dans d'autres parties du monde ou dans la mouvance live tout autour du monde" conclut ainsi Donnie Peters pour PokerNews USA en r��ponse au pessimisme de rigueur de son confr��re Rich Ryan.
2. Des sites de poker et les casinos profitent du Black Friday
Quand le chat n'est pas l��, les souris dansent. Les gros matous PokerStars, Full Tilt et Absolute ayant ��t�� ��vinc��s temporairement du march�� am��ricain, plusieurs autres sites de poker ont d��j�� profit�� �� plein du Black Friday et des d��boires de leurs concurrentes.
A Wall Street le vendredi ne fut pas noir pour tout le monde. La nouvelle compagnie "Bwin.Party Digital Entertainment PLC" (fusion de Bwin et Party r��alis��e en mars ), a vu son action s'envoler (+30%), plus grosse progression depuis l'OPA de Party en 2005. 888 Holdings PLC a pour sa part gagn�� +19%, Playtech Ltd. +7,5% et Sportingbet PLC +4,7%.
En termes de trafic hebdomadaire, Bogog Poker fait partie des sites qui ont le plus profit��* du Black Friday (+25%), tout comme les 70 sites des r��seaux Cake Poker (+9%) et Merge (+23%). (* selon PokerScout).
Outres les sites de poker online sus-cit��s, les casinos "en dur" se sont aussi r��jouis de voir leurs salles de poker se remplir un peu plus qu'�� l'accoutum��e. Steve Eisenberg superviseur au Casino Hustler en Californie, comme bon nombre de ses confr��res de New-York �� Los Angeles en passant par Las Vegas, a not�� un accroissement de 15% des visites dans son ��tablissement : "ces gens veulent jouer, et s'ils ne peuvent par jouer en ligne, ils viendront ici" a not�� ce dernier.
Dans la plupart des villes de jeu des USA, on rapporte des augmentations de 10% �� 15% de fr��quentation des poker rooms. La plupart des t��moignages de responsables de casinos rejoignent celui de Lisa Crompton (cit��e par Card Player US), responsable du poker au HorseShoee �� Tunica (Mississipi) : "Nous n'avons pas vu une ��norme augmentation, mais j'ai remarqu�� de nouveaux visages parmi les jeunes joueurs". 15% de trafic en plus en quelques jours, il y a beaucoup d'entreprises qui aimeraient conna?tre pareille m��saventure. En tout ��tat de cause, les casinos live am��ricains n'ont pour l'instant pas �� se plaindre des cons��quences du Black Friday, bien au contraire.
3. L'Europe va prendre des parts de march��s aux USA
Depuis l'instauration de la loi UIGEA en 2006 et la sortie de Party Poker du march�� am��ricain, PokerStars et Full Tilt Poker n'ont cess�� d'affirmer leur h��g��monie sur le monde du poker.
A eux seuls ces deux sites ont concentr�� l'essentiel des meilleurs joueurs du monde, les plus beaux tournois et les tables de cash game les plus ch��res de la plan��te. Jusqu'�� pr��sent ces deux sites ��taient consid��r��s comme des sites "US facing", c'est-��-dire privil��giant leur client��le am��ricaine en termes de promotions, marketing et sponsoring de tournois live, bien que les deux sites soient bas��s en Europe.
L'��radication (temporaire du moins) des joueurs am��ricains sur les deux plus gros sites de monde a entra?n�� une baisse imm��diate des prizepools garantis, mais offre une chance inesp��r��e �� nombre de joueurs hors-USA, Europ��ens en t��te, de s'adjuger les plus beaux tournois comme le Sunday Million ou les FTOPS, habituellement domin��s par les nord-am��ricains.
On peut aussi s'attendre �� une r��orientation des politiques commerciales des deux sites, une fois les bankrolls rembours��es et que la machine judiciaire se sera mise en route, les trois sites interdits aux USA auront les coud��es franches pour relancer la machine marketing sur le Vieux Continent et les march��s ��mergents (Asie, Am��rique Latine). "Avec plus de trafic sur les sites n'acceptant pas les joueurs des USA, j'imagine que PokerStars et Full Tilt vont r��pondre en diversifiant plus leurs d��penses vers ces march��s" rel��ve ainsi Tom Victor pour eGaming Review.
Ainsi que le note Alexander Baron pour le site Digital Journal, "le poker et plus g��n��ralement les jeux en ligne et tout ce qui tourne autour - publicit��, merchandising, d��veloppement de logiciels, h��bergement web, est une industrie qui p��se plusieurs milliards de dollars. La nature ayant horreur du vide, si l'argent des sites est chass�� du pays par Eliot Ness, il pourrait ��lire domicile de fa?on permanente au Royaume Uni, en Europe de l'Est ou m��me en Chine dont les 1,3 milliards d'habitants sont des joueurs fanatiques".
4. La presse am��ricaine prend fait et cause pour les joueurs
De la National Public Radio (NPR) au TIME Magazine au Chicago Sun en passant par le Wall Street Journal ou les r��seaux de t��l��vision grand public (ABC, CNN, CBS..) s'��tant fait ��cho du Black Friday, les m��dias am��ricains ont tous mis en avant la d��tresse des joueurs de poker am��ricains.
Tous ont ouverts leurs lignes, micros et zooms pour offrir �� l'Am��rique une vision nouvelle du joueur de poker, jusque l�� souvent caricatur�� en tant que gambleur ��voluant dans un milieu opaque. Le joueur de poker online lambda est un ��tudiant ou un ch?meur qui y trouve un revenu compl��mentaire ou une femme au foyer ayant trouv�� une occupation distrayante voire r��mun��ratrice. Le reste du tableau est compl��t�� par les joueurs pros qui vivent du poker, un jeu "aussi am��ricain que la tarte aux pommes" selon Steve Wynn.
Le Black Friday aura au moins forc�� les grands m��dias �� d��couvrir et partager la r��alit�� du poker online moderne et de ses millions de grindeurs, r��cr��atifs ou professionnels, avec une vision empathique d'un probl��me cr���� de toute pi��ces par un gouvernement encore une fois montr�� du doigt pour sa gestion catastrophique et inefficace du probl��me.
5. PokerStars, Full Tilt et Cereus rel��vent le gant
Le fait que PokerStars, Full Tilt et dans une moindre mesure Cereus, combattent le gouvernement f��d��ral des Etats-Unis, est loin d'��tre anodin. Le Department of Justice et son bras arm�� du FBI ont frapp�� fort en visant non seulement les entreprises avec des menaces d'amendes records (3 Milliards $) mais aussi en inculpant directement les principaux responsables et interm��diaires financier des sites.
Loin de se laisser abattre, les salles de poker online ont r��agi imm��diatement en coupant l'acc��s �� leurs clients des USA tout en publiant des communiqu��s r��futant en bloc les accusations du DoJ. Le message est clair, �� moins de vouloir se lancer dans une bataille juridique longue, co?teuse et �� l'issue plus qu'incertaine, le gouvernement a int��r��t �� trouver un accord financier �� court terme.
Une forte amende contre la lev��e des accusations contre les dirigeants, l'immunit�� pour les joueurs am��ricains et la promesse d'une licence en cas de l��galisation formelle serait probablement un "bon deal" en conclusion de ce bras de fer qui dure depuis une d��cennie. Reste �� sortir la calculette pour trouver le bon chiffre, mais avec des profits approchant le million de dollars journalier (estimation haute, les chiffres r��els n'��tant pas connus) pour PokerStars, tout risque de se r��gler avec une histoire de gros sous.
Quoiqu'il en soit, la bonne nouvelle de la contre-attaque des sites de poker .com d��montre la vitalit�� d'une communaut�� et d'une industrie qui a son mot �� dire et n'entend pas c��der aux diktats f��d��raux. Rien n'est gagn�� pour un camp ou l'autre, mais entre les plus de 20 millions de joueurs am��ricains et la pression g��n��ralis��e pour une r��gulation �� court terme, le Black Friday peut aussi ��tre vu comme une d��monstration de force des g��ants du poker mondial.
6. Le Black Friday appelle un renouveau l��gislatif
C'est une ��vidence, la situation ubuesque du poker online aux USA ne peut simplement pas durer ��ternellement. Le Black Friday est une catastrophe temporaire �� court terme pour de nombreux joueurs mais c'est aussi le signe que le gouvernement f��d��ral est d��cid�� �� clarifier le statut l��gal des jeux d'argent et de hasard sur internet.
Pouss��es notamment �� l'action par les r��cents deals entre PokerStars, Full Tilt et 888 d'un c?t�� et des casinos en dur de l'autre (Wynn, Caesar's...) et press��e par l'opinion publique pour trouver des sources de taxes autres que le portefeuille des Am��ricains, les autorit�� f��d��rales ont sonn�� la fin de la r��cr�� mais aussi le d��but des n��gociations pour introduire une loi fondatrice pour le poker online aux USA.
"La situation exige une r��gulation permettant aux Etats de gagner de l'argent alors qu'ils en ont tant besoin, et le gouvernement f��d��ral peut r��cup��rer de l'argent au moment o�� il pourrait l'utiliser. Cela semble un acte d'intelligence de s'asseoir et de r��guler" a par exemple r��agi Steve Wynn pour Yahoo Finance.
"Grace" au Black Friday, la loi de r��gulation f��d��rale tant attendue et l'abolition d��finitive de la loi UIGEA (Unlawful Internet Gambling Enforcement Act) pourrait enfin sortir du marasme dans laquelle est englu�� le poker made in USA. Si les ��v��nements du vendredi 15 avril servent de catalyseur �� la cr��ation d'un environnement de jeu l��gal pour les am��ricains, ces derniers ne pourront que s'en f��liciter.
"Je pense sinc��rement que cela va aider nos efforts" a ainsi affirm�� au NY Times le membre du Congr��s Barney Frank, porteur de nombreux projets de loi pro-r��gulation. "On ne veut pas de lois qui sont dans les livres mais pas dans les faits", soulignant par ailleurs "l'hypocrisie" du gouvernement et sa r��v��lation aux yeux du public.
7. Les Europ��ens en force aux WSOP 2011 ?
Les deux leaders du poker online mondial sont depuis plusieurs ann��es les plus gros pourvoyeurs de tickets et packages pour les World Series of Poker. A elle seule, PokerStars fournit quasiment un tiers des joueurs du Main Event des WSOP ! Le robinet �� packages ��tant ferm�� outre-Atlantique, les WSOP sont ipso facto menac��es d'une d��croissance du m��me acabit que celle subie en 2007 apr��s l'instauration de l'UIGEA.
"Je pense que la participation au Main Event des World Series of Poker va diminuer d'approximativement 8.000 (7319 en 2010, NDLR) �� environ 2.500" annonce carr��ment Brian Balsbaugh, agent de joueurs de poker am��ricain, dans une interview pour CNBC. Cette pr��diction peu am��ne semble exag��r��e mais le fait est que suite au Black Friday les "side bets" se multiplient entre les stars du poker, notamment sur une participation �� + ou - 5.000 joueurs.
Greg Raymer (champion WSOP 2004) estime pour sa part dans USA Today que la participation sera de 5.250 joueurs (-28%), un chiffre r��fut�� vigoureusement par Nolan Dalla, directeur m��dia des WSOP dans le show radio de Lou Krieger : "Je vous garantis que les gens feront la queue devant la porte, pr��s �� jouer au poker dans ce qui est le plus prestigieux tournoi de poker du monde" a affirm�� Dalla, s?r de son fait.
Dans tous les cas, il y aura toujours de nombreux satellites et packages pour les WSOP notamment sur PokerStars et Full Tilt, mais les joueurs am��ricains n'y participeront pas ou peu, ce qui augmentera m��caniquement le nombre de joueurs non-am��ricains aux WSOP. Face �� un field moins h��t��roclite (moins de pros online am��ricains, moins de qualifi��s "�� la Moneymaker"), les joueurs Europ��ens ont cette ann��e une chance sans pr��c��dent de d��crocher une pluie de bracelets.
8. Les Fran?ais r��alisent l'int��r��t de l'ARJEL, et vice versa
On a dit pique-pendre sur l'ARJEL et le march�� r��gul�� du poker online fran?ais, mais au vu de l'imbroglio qui se joue aux USA de nombreuses voix se sont ��lev��es pour se f��liciter de la protection l��gale qui a accompagn�� d'autres mesures moins r��jouissantes, comme l'augmentation des pr��l��vements et le cloisonnement �� sens unique des sites de poker.
Le syst��me fran?ais est d'ailleurs mis en exergue sur les forums de poker comme 2+2 et cit�� par plusieurs grands m��dias am��ricains. Jean-Fran?ois Villotte, interrog�� par Fr��d��ric Woirgard pour CP France, estime ainsi que les "conditions qui sont exig��es (par l'ARJEL, NDLR) et que vous qualifiez de ? proc��dures administratives un peu lourdes ? (...) peuvent ��tre utiles aussi", r��sumant le sentiment de tous les joueurs fran?ais satisfaits de ne pas se voir pouss��s aux m��mes extr��mit��s que leurs alter-egos am��ricains.
Incidemment, les instances fran?aises peuvent pour leur part r��aliser l'impact en terme d'image de ce genre d'action abrupte et violente (la c?te de confiance du DoJ est en chute libre) qui a ��t�� relay��e par tous les grands m��dias g��n��ralistes. Apr��s les diverses op��rations de protestation et "sitouts" organis��s sur plusieurs rooms en .fr, l'ARJEL sait d��sormais comment une op��ration coup-de-poing contre un des leaders fran?ais serait accueillie et en prend bonne note.
La commission suivra de pr��s l'��volution du bras de fer aux USA car une chose est s?re, l'ARJEL n'a pas les moyens financiers d'attaquer les plus gros sites fran?ais sans une raison majeure et l��galement solide. "��videmment, nous suivons avec une attention tr��s particuli��re ces proc��dures" a reconnu Mr Vilotte, et l'ARJEL devra consid��rer ses options si d'aventure les salles .com pr��sentes en France sont condamn��es, mais comme le pr��cise Mr Vilotte : "Nous n��en sommes pas l��".
9. Le monde du poker va se restructurer
Loin d'��tre une p��rip��tie temporaire, le Black Friday aura un impact profond sur le d��veloppement du poker au niveau mondial. Ce ne sont pas seulement les parties de poker online et les fonds de nombreux joueurs pros qui ont ��t�� partiellement ou totalement bloqu��s, mais toute l'industrie qui s'est en partie gripp��e.
Tous les shows t��l�� sur ESPN sponsoris��s par PokerStars ont disparu de la grille, comme d'autres sur d'autres cha?nes. Les circuits de tournois live comme le NAPT (North American Poker Tour) sont sur la sellette alors qu'ils connaissaient un succ��s record. Toute la m��canique des satellites internet qui a assur�� le succ��s du poker depuis plusieurs ann��es s'est soudainement enray��e.
A moins d'un miracle et d'une r��solution positive et rapide (tr��s al��atoire a priori), les deux plus grands argentiers du circuit live mondial vont devoir repenser int��gralement leurs strat��gies internationales. Lorsqu'un ��v��nement de cette ampleur survient, c'est souvent une opportunit�� de repartir sur des bases solides et libres d'une nouvelle menace. L'occasion est belle par ailleurs pour se d��barrasser de quelques individus peu recommandables comme ce Daniel Tzvetkoff, l'homme en grande partie �� l'origine du Black Friday.
On peut donc s'attendre �� voir le monde du poker subir de nombreuses r��pliques apr��s le tremblement de terre du Black Friday, mais qu'on n'en doute pas, la reconstruction est d��j�� planifi��e.
10. Les joueurs am��ricains peuvent prendre quelques semaines de vacances
Les joueurs online am��ricains peuvent ��tre rassur��s par les derniers d��veloppements en date, notamment le fait que PokerStars et Full Tilt Poker aient r��cup��r�� leurs noms de domaine dans le seul but de faciliter les retraits d'argent.
Les accords conclus avec le gouvernement am��ricain et les d��clarations de l'US Attorney (procureur f��d��ral) indiquant que les joueurs eux-m��me (ou leur argent) n'��taient pas directement vis��s confirment l'optimisme confiant des salles de poker et de certains de leurs repr��sentants comme Tom Dwan et Phil Galfond.
Cette p��riode de l'ann��e ��tant souvent celle du repos avant la folie estivale de Las Vegas, seules les s��ries online FTOPS XX seront imm��diatement affect��es par cette pause online forc��e. PokerStars ayant annonc�� un hiatus de "quelques semaines" avant la reprise normale des op��rations de retraits, c'est donc l'occasion r��v��e pour les joueurs de faire un break avant les WSOP.
Quant �� tous ceux qui s'inqui��tent pour leurs tickets ou packages, il y a de bonnes chances qu'ils soient honor��s dans les temps (on en saura plus sur ce sujet tr��s bient?t) bien que les salles incrimin��es ne puissent probablement pas qualifier plus de joueurs d'ici l��.
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