Daniel Tzvetkoff, celui par qui le "Black Friday" est arriv��
Daniel Tzvetkoff, voici le nom qui est sur toutes les l��vres suite au "Black Friday", comme on appelle maintenant le vendredi 15 avril 2011, qui a vu la saisie des noms de domaines de PokerStars.com, FullTiltPoker.com et AbsolutePoker.com ainsi que le blocage des tables en argent r��el pour les joueurs des Etats-Unis. Daniel Tzvetkoff est un Australien, petit prodige du commerce ��lectronique, devenu millionnaire dans le business du paiement ��lectronique.
En 2009, il est poursuivi en justice, notamment par l'entreprise propri��taire de FullTiltPoker.com, pour avoir d��tourn�� �� son profit l'argent qu'il ��tait cens�� faire sortir des Etats-Unis o�� le jeu en ligne est ill��gal. Son entreprise mise en liquidation en Australie en 2009, il se rend �� Las Vegas o�� il est arr��t�� le 16 avril 2010. Il semble qu'il aurait pr��f��r�� d��noncer aux autorit��s am��ricaines le syst��me qu'il a mis en place plut?t que passer 75 ans derri��re les barreaux.
Grandeur et d��cadence d'un millionnaire du paiement en ligne
Daniel Tzvetkoff serait le responsable du blocage des trois plus gros sites de poker en ligne du march�� am��ricains PokerStars.com, FullTilt.com et AbsolutePoker.com, selon la version en ligne du journal Australien Courier-Mail.
D��crit comme un prodige des affaires ayant cr���� sa premi��re entreprise �� 13 ans, "Tzvetkoff a ��t�� arr��t�� [�� Las Vegas] en avril de l'an dernier et a ��t�� accus�� de blanchiment d'argent, fraude bancaire et conspiration pour avoir trait�� 543$ millions de profits issus de jeux en ligne ill��gaux via son entreprise aux Iles Vierges Britanniques, Intabill, bras commercial de sa compagnie de Brisbane [Australie], d��sormais liquid��e, BT Projects" toujours selon le site CourierMail.com.au.
Avec Salvatore "Sam" Sciacca, co-directeur de BT Projects aux c?t��s de Daniel Tzvetkoff, ils figuraient tous deux sur la liste des "jeunes et riches" australiens de BRW.com.au (site d'information ��conomique australien) avec une fortune combin��e de 120$ millions. Daniel Tzvetkoff se faisant alors remarquer, comme peut l'��tre un jeune inconnu achetant une villa de 27$ millions et poss��dant plusieurs Ferrari.
Ironie du sort, il semble que ce soient les salles de poker aujourd'hui incrimin��es qui aient contribu�� �� l'arrestation de Daniel Tzvetkoff en lan?ant contre lui des poursuites judiciaires en 2009. Le Courier-Mail affirme que "deux compagnies, Full Tilt Poker et PokerStars, ��taient �� la recherche de 100$ millions que Tzvetkoff aurait d��tourn��s" �� son profit.
Dans un article de SmartCompany.com.au datant de juillet 2009, on peut lire : "Intabill, qui a ��t�� plac�� en liquidation avec des dettes estim��es �� 61$ millions. Intabill doit plus de 50$ millions �� des sites de poker en situ��s aux Etats-Unis". Dans le m��me article, Sciacca accuse Tzvetkoff de distribuer les profits de la compagnie "en sachant que les comptes financiers de la compagnies n'��taient pas exacts et que l'argent distribu�� n'��tait pas en fait des profits".
New York back raise version Daniel Tzvetkoff
Plusieurs sites utilisant Intabill comme solution de paiement ont donc poursuivi Tzvetkoff, en particulier, Kolyma Corporation AVV, propri��taire de FullTilt Poker.com qui a tra?n�� BT Projects Ltd devant une juridiction australienne en juillet 2009.
Selon ecommercereport.com.au dans un article datant d'avril 2010, quelques jours apr��s l'arrestation de Tzvetkoff �� Las Vegas : "John Park, un partenaire du liquidateur officiel �C Korda Mentha, d��clare : "Tzvetkoff a ��t�� arr��t�� la semaine derni��re pour blanchiment d'argent et des accusations de fraude. [...] Park a confirm�� la liquidation d'Intabill, une entreprise servant de passerelle pour les paiements par cartes de cr��dit pour au moins deux grands sites de poker en ligne, et n'a rien rembours�� �� ses d��biteurs".
Toujours dans le m��me article, on apprend que "
Intabill a trait�� plus de 500$ millions dans les 13 derniers mois, entre f��vrier 2008 et mars 2009. La plupart semblent ��tre des paiements effectu��s par cartes de cr��dit par des joueurs de poker en ligne aux Etats-Unis. Mais parce que le poker en ligne est ill��gal aux Etats-Unis, les sites de poker en ligne avaient des probl��mes dans le traitement de ces paiements par carte.
Des passerelles de paiement telles qu'Intabill fournissent un service qui rend possible ces transactions, utilisant souvent des banques ��trang��res et pr��levant une commission. Remarquablement, de telles op��rations sont l��gales, ou du moins non r��gul��es, en Australie
".Risquant 75 ans de prison aux Etats-Unis pour blanchiment d'argent et fraude bancaire, celui-ci aurait pass�� un accord avec les autorit��s am��ricaines, d��non?ant le syst��me des salles de poker en ligne en ��change de sa libert��. Il aurait ��t�� lib��r�� en ao?t dernier et vivrait maintenant cach�� �� New York.
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