Royaume-Uni : Facebook et Zynga auront-ils besoin d'une licence de jeux en ligne ?
Le Royaume-Uni, qui annon?ait r��cemment vouloir revoir sa l��gislation sur les jeux en ligne, pourrait cr��er un pr��c��dent. John Travers, de la Gambling Commission, a d��clar�� s'interroger sur la possibilit�� d'obliger les plateformes de jeux sociaux (du type Zynga Poker disponible sur Facebook) �� d��tenir une licence comparable �� celle requise pour les jeux d'argent en ligne.
Le Royaume-Uni s'interroge sur la r��gulation des jeux sociaux
Faut-il r��guler les diff��rents jeux de cercles et de casinos propos��s sur les r��seaux sociaux?? C'est la question que se pose la Gambling Commission du Royaume-Uni.
John Travers, directeur des affaires commerciales de la Commission explique au DailyMail?: "La question cl�� est de savoir s'il s'agit de jeux d'argent ou pas?? [Le social gaming] est �� la p��riph��rie de la l��gislation. Nous surveillons les d��veloppements et ��valuons les implications plus large de l'octroi de licences".
Les principales raisons avanc��es sont que, si ces jeux sont �� la base gratuits, il est possible de payer pour avoir d'avantage de points ou jetons. "Un responsable d'un site am��ricain a report�� qu'un joueur a d��pens�� 13.000$ en trois mois dans ces 'jeux gratuits'" ajoute le DailyMail. De plus, de nombreux jeux de casinos sont ainsi accessibles aux mineurs de 13 ans, age minimum pour poss��der un compte sur Facebook.
Ce qui inqui��te ��galement la Gambling Commission est la possibilit�� d'��changer ses points ou jetons contre des prix r��els tout comme un "march�� noir" d'��change de points et jetons qui se d��velopperait.
Une transition de l'argent fictif �� l'argent r��el compromise ?
Le secteur du social gaming est en pleine croissance. Ainsi, Zynga, le plus important ��diteur de jeux sociaux sur Facebook avec un chiffre d'affaire trimestriel de 321$ millions, regroupe 253.000.000 d'utilisateurs actifs chaque mois.
Cela n'a pas manqu�� d'attirer les op��rateurs de jeux d'argent en ligne ou en dur. L'op��rateur de casinos am��ricain Caesars' Interactive a d��pens�� 220$ millions pour acqu��rir l'��diteur Playtika, tandis que Bwin.party a annonc�� investir 50$ millions pour d��velopper sa propre plateforme de jeux sociaux. De m��me, l'��diteur Zynga n'a jamais cach�� ses vell��it��s de convertir ses joueurs en argent fictif en joueurs en argent r��el.
Si les jeux sociaux ��taient r��gul��s �� la mani��re des jeux d'argent en ligne, cela porterait un coup dur au secteur. Ivor Jones, analyste chez le courtier Numis Securities d��clare au DailyMail : "Si les r��gulateurs concluent que de tels jeux avec des caract��ristiques de jeux d'argent devaient ��tre r��gul��s, il serait tr��s difficile de continuer de les offrir dans autant d'endroits, ce qui nuirait aux finances des ��diteurs de jeux et de Facebook".
Malgr�� des chiffres d'affaires importants, tant Facebook que Zynga peinent �� convaincre quant �� leur mon��tisation. Ainsi depuis leur introduction en bourse, les actions de Zynga sont pass��es de 11$ en 2011 �� 6$ (apr��s un pic �� 15$) et celles de Facebook ont plong�� en moins d'un mois de 38$ �� 27$ actuellement.
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