Poker Espagne : Le r��gulateur souhaite la fin du cloisonnement d'ici 2014
Carlos Hernandez est le successeur d'Enrique Alejo depuis deux mois �� la t��te de la Direcci��n General de Ordenaci��n del Juego (DGOJ), l'autorit�� r��gulatrice espagnole. Quelques jours apr��s avoir publi�� les chiffres du second trimestre 2013, Carlos Hernandez, a accord�� une interview �� poker-red.com (en espagnol).
La r��gulation n'a pas atteint tous ses objectifs
Diff��rents th��mes sont abord��s dans cette interview, notamment le fait que le but premier de la r��gulation est de prot��ger les joueurs et non de pr��lever des taxes. Mais, le sujet le plus marquant est le bilan fait de la r��gulation, quasiment un an apr��s l'ouverture en juin 2012.
A la question de savoir si le choix d'un mod��le de liquidit�� nationale cloisonn��e ��tait une erreur, Hernandez r��pond "Je ne le qualifierais pas d'erreur ...?". Il admet n��anmoins "qu'il n'est un secret pour personne que nous n'avons pas atteint les objectifs d'avant la r��gulation. Nous devons nous demander si les estimations ��taient erron��es ou si elles ��taient bonnes mais que les circonstances ont emp��ch��es de les atteindre". En effet, Hernandez rappelle les effets de la saisonnalit�� et de la crise ��conomique.
Si le choix d'une liquidit�� nationale a permis de contr?ler une activit�� particuli��re (lutte contre les activit��s criminelles) et de prot��ger les joueurs, le r��gulateur espagnol fait le constat d'une tendance �� la baisse concernant l'aspect ��conomique. Pour contrer cette tendance et redonner de la croissance au march��, la DGOJ avait d��j�� lanc�� les discussions pour une liquidit�� commune entre l'Espagne et l'Italie du temps d'Enrique Alejo.
Hernandez va encore plus loin. "Le partage de liquidit�� avec l'Italie est temporaire". Selon Carlos Hernandez, il s'agirait d'une ��tape avant est d'avoir acc��s �� la liquidit�� la plus large possible. Bien qu'il n'annonce aucune date, Hernandez d��clare qu'il aimerait voir le retour d'une liquidit�� internationale avant la mi-2014.
Le travail avec les autres r��gulateurs europ��ens
Trois r��unions sont programm��es avec les r��gulateurs d'Italie, de France et du Danemark. "Nous allons aussi avoir des r��union avec la France, bien que la France ait un march�� tr��s diff��rent de celui de l'Italie �C avec qui nous sommes plus proches �C elle participe ��videmment aux discussions et s'int��resse �� tout ce qui peut am��liorer son march��".
Le journaliste Jairo Moreno ne manque de rappeler que d'autres pays europ��ens tels que la Belgique, le Danemark, l'Estonie et prochainement le Royaume-Uni et les Pays-Bas r��gulent tout en restant ouvert �� la liquidit�� internationale. Ce �� quoi Carlos Hernandez r��pond que ce choix est avant tout li�� au fait que "chaque pays �� sa propre r��alit�� sociale" face au jeu.
En effet, l'une des principales difficult��s sera sans doute pour les r��gulateurs de s'entendre sur la nature du poker. Carlos Hernandez ne semble pas vouloir reconna?tre que le poker n'est pas un jeu de hasard comme la roulette ou le bingo. Pourtant, comme le rappel le journaliste, l'Italie a reconnu la dimension de comp��tence pr��sente dans le poker, et donc de la possibilit�� de pratiquer le poker de mani��re professionnelle.
"Les m��canismes de contr?le d��pendent de la perception sociale que nous avons du jeu, de la mani��re dont la soci��t�� consid��re le fait de jouer. Concernant le poker, beaucoup de gens jouent de mani��re r��cr��ative, mais beaucoup d'autres cherchent dans le poker un moyen de subsistance, les joueurs professionnels [��] Et l'un des principes du jeu responsables est de ne pas compter sur le jeu pour r��soudre ses probl��mes financiers explique Hernandez.
Il ajoute que le poker est un jeu o�� l'on gagne au d��triment des autres : "Il y en aura toujours cinq qui seront meilleurs que les autres et nous ne pouvons pas r��guler le secteur pour ces cinq l��".
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