Poker Europe : Le partage des liquidit��s n'est pas une priorit�� pour les r��gulateurs
Albert Agustinoy Guilayn, avocat du cabinet DLA Piper et consultant sp��cialis�� sur le march�� espagnol des jeux, accord une interview �� PokerNews. Il y dresse un constat du march�� espagnol et aborde quelques uns des d��veloppements possibles dans le futur. Selon lui, le partage des liquidit��s sur les tables de poker n'est pas la priorit�� des r��gulateurs europ��ens.
PokerNews: Mr. Agustinoy, le directeur de l'autorit�� de r��gulation espagnole, Carlos Hernandez Rivera s'est publiquement prononc�� en faveur d'un march�� du poker en ligne partageant les liquidit��s. Consid��rant que ses homologues italiens soutiennent ce projet depuis des ann��es, je me demande?: Sommes-nous encore loin de voir les paroles se transformer en acte ?
Agustinoy Guilayn : Je pense que cela refl��te davantage les positions personnelles de Mr. Hernandez que celles des institutions. C'est un projet qui est sur la table mais je n'ai pas l'impression que ce soit un priorit�� pour les autorit��s espagnoles ni les italiennes.
Les autorit��s italiennes et espagnoles travaillent pour trouver un accord plus large avec les autres r��gulateurs, m��me si le processus devient plus compliqu�� depuis que la France a vot�� contre le d��cloisonnement.
Les autorit��s espagnoles s'occupent pour le moment de r��guler les machines �� sous, alors que l'Italie est bloqu��e sur des questions fiscales. Mon avis est que cela n'arrivera pas cette ann��e mais plus probablement en 2015.
A propos de la d��cision de l'Assembl��e Nationale fran?aise de s'opposer �� un partage des liquidit��s, �� quelle point cela a frein�� l'ensemble du processus??
La France est toujours un partenaire important, quelque soit la question dont l'on traite. Mais, d'un point de vue du march��, je ne pense pas que le march�� fran?ais soit crucial pour voir na?tre des tables communes en Europe.
Bien s?r, les choses changent d'un point de vue institutionnel et le retrait fran?ais du projet a ��t�� un choc. Ne pas avoir la France dans ce march�� modifie l'id��e d'un march�� commun qui terme pourrait devenir pan-europ��en.
Au sujet du march�� r��gul�� du poker en ligne espagnol, un autre probl��me qui fait l'objet de critiques est la fiscalit�� ��lev��e impos��e aux op��rateurs. A votre avis, combien cela co?te-t-il au pays en terme d'investissements non-r��alis��s??
Pour r��pondre �� cette question, je dirais qu'il faut attendre de voir combien d'op��rateurs vont entrer dans le march�� au second semestre. Pour le poker, la question est difficile. Je ne sais pas si cela emp��che r��ellement l'investissement.
En ��tant cynique, je dirais que la principale cons��quence que cela a eu est le nombre d'op��rateurs qui n'ont pas acquis de licence quand le march�� espagnol fut r��gul�� il y a deux ans de cela. Mais, encore une fois, il est difficile de quantifier le nombre d'op��rateurs qui ont fui le march�� espagnol �� cause de la taxation �C car cela regroupe plusieurs questions, les taxes mais aussi les co?ts n��cessaires pour entrer dans le march�� comme l'obtention de la licence, les exigences financi��res, etc, ��
Au final, je pense que c'est tr��s lourd pour un op��rateur qui g��re ses activit��s depuis un march�� d��r��gul�� et qui a l'habitude d'op��rer de mani��re globale sur le ".com".
Une autre difficult�� que je vois au sujet de l'entr��e de nouveaux op��rateurs sur le march�� espagnol est d'arriver sur un march�� contr?l�� �� 70% par un seul op��rateur (PokerStars). En quoi la position dominante de PokerStars peut-elle influer sur une r��-ouverture du march�� espagnol??
C'est une question qui se pose lorsque l'on pense �� r��-ouvrir le march�� espagnol. Dans ce cas, je pense que 10 �� 20 op��rateurs reviendraient sur le march��. Cela est d? �� l'��tat actuel du march��. En gros, le march�� espagnol repr��sente la moiti�� du march�� italien, sans tenir compte des diff��rence de population et de richesse.
Le march�� espagnol est petit et je doute que le poker puisse cro?tre �� cause de ces raisons. Je pense que la croissance du march�� sera le fruit de l'introduction des machines �� sous et de produits plus comp��titifs. Une autre mani��re de voir les choses serait de commencer �� penser �� des offres qui proposent plus d'un produit �� la fois.
Une fa?on d'y parvenir serait une plus grande synergie entre les op��rateurs en dur et les op��rateurs en ligne. On ne peut pas ne pas penser �� EuroVegas. Ce projet est-il d��finitivement abandonn��??
Oui il l'est. Bien qu'un autre autre projet, "Barcelona World", soit toujours sur la table en th��orie et devrait donner le jour �� un complexe d'h?tels-casinos, pas loin de Barcelone.
Mais il est douteux que cela voit le jour du moins �� moyen terme. Le projet a des besoins ��normes d'investissements immobiliers et cela est le secteur le plus probl��matiques de l'Espagne ces derni��res ann��es. Les institutions financi��res et les banques sont r��ticentes �� investir leur argent dans ce secteur, aussi cela d��pend d'investisseur internationaux ou d'op��rateurs.
Consid��rant les cas d'EuroVegas et de Barcelona World, l'on peut se demander si l'Espagne est accueillante envers l'industrie du jeu ?
Traditionnellement, le secteur des jeux et les casinos en dur sont en difficult��. Le secteur traditionnel en Espagne s'est montr�� tr��s r��ticent �� coop��rer avec les op��rateurs en ligne et cela s'est traduit par un d��clin continue du nombre de joueurs et des recettes. Il faut aussi voir que dans ce secteur, le niveau de fiscalit�� est tr��s ��lev��.
De plus, il faut ajouter que le grand public per?oit g��n��ralement ce secteur comme pass�� de mode et pas tr��s attractif. Dans les ann��es pass��es, deux casinos ont ouvert �� Madrid mais n'ont pas connu un succ��s imm��diat. De grands casinos ont tent�� de se lancer dans le jeu en ligne. Maintenant, il faut voir s'ils sont pr��ts �� accro?tre leurs investissements pour se d��velopper en ligne ou non.
Ils peuvent essayer d'int��grer leur offre �� des marques d��j�� ��tablies ou joindre leurs forces �� de nouveaux entrants. Cela pourrait un bon moyen d'accro?tre leur offre et d'am��liorer leur position sur le march��.
Photo par th04.deviantart.net.
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