Le Caesars Palace a-t-il aid�� le FBI �� arr��ter Paul Phua?
En juillet dernier, l'homme d'affaire malaisien ag�� de 50 ans, joueur de poker de hautes limites et pr��sum�� membre de haut rang de la Triade 14K, Paul Phua ��tait arr��t�� par le FBI dans le cadre d'une affaire de paris sportifs ill��gaux au Caesars Palace de Las Vegas.
Selon la d��fense, la mani��re dont le FBI a recueilli les preuves avec l'aide du Caesars Palace est contraire �� la Constitution des Etats-Unis - ce qui devrait annuler la proc��dure �� l'encontre de Paul Phua.
Paul Phua arr��t�� ill��galement ?
Les avocats assurant la d��fense de Phua, officiellement arr��t�� sous le nom de Wei Seng Phua, pr��tendent que le quatri��me amendement de la Constitution des Etats-Unis n'a pas ��t�� respect�� durant l'arrestation, la perquisition ayant ��t�� men��e ill��galement.
Ses compagnons de jeu, les joueurs de poker professionnels Phil Ivey et Andrew Robl sont imm��diatement venus �� l'aide de Phua et de son fils de 22 ans Wai Kit "Darren" Phua en payant une grande partie de leur caution s'��levant �� plusieurs millions de dollars.
L'arrestation est survenue lors d'une op��ration du FBI qui a perquisitionn�� les trois villas �� 25.000$ la nuit du groupe.
L'enqu��te du FBI a d��but�� cet ��t�� quand les accus��s ont demand�� un important ��quipement ��lectronique et des connexions internet au personnel du Caesars Palace. Le gouvernement pr��tend que l'un des techniciens du Caesar a eu des doutes quant �� l'utilisation de ce mat��riel afin d'organiser des prises de paris ill��gales. Il a alors averti la s��curit�� du casino qui a elle-m��me alert�� le FBI.
Le Caesars Palace complice du FBI ?
Il est rapport�� que le FBI a travaill�� avec Caesars Palace afin de couper les connexions internet dans les villas. Les agents du FBI se sont ensuite fait passer pour des techniciens afin d'avoir acc��s aux villas et ont ainsi pu recueillir suffisamment de preuves pour que la cour d��livre un mandat de perquisition.
La d��fense a d��pos�� un argument stipulant que la perquisition a ��t�� conduite de mani��re ill��gale et croit que de tels mandats d'arr��ts n'auraient jamais ��t�� d��livr��s si le juge avait inform�� de la mani��re dont les preuves ont ��t�� recueillies.
"La notion selon laquelle un individu 'consent' �� une telle perquisition �C de sorte que le gouvernement soit libre d'ignorer la n��cessit�� d'un mandat explicite tel que le pr��voit le quatri��me amendement �C est, en un mot, absurde.
"Nos vies ne peuvent ��tre priv��e �C et nos relations personnelles intimes �C si chaque connexion physique entre notre foyer et le monde ext��rieur devient une raison pour le gouvernement de mener des recherches secr��tes, suspicieuses et sans mandat. Seules quelques cabanes isol��es sont priv��es d'internet, d'��lectricit��, de gaz, d'eau, du cable et du t��l��phone. Mais la Constitution ne nous impose pas de couper toutes ces connexions �C et mener une vie d'ermite - pour prot��ger notre vie priv��e des yeux et des cam��ras secr��tes du gouvernement.
Un jugement validant ces intrusions serait la cause pour de nombreux am��ricains innocents de vivre leur vie quotidienne avec la sensation palpable que leur gouvernement complote r��guli��rement afin de les espionner dans leur domicile"
Le gouvernement f��d��ral des Etats-Unis devraient r��pondre �� ces arguments de la d��fense dans les jours prochains.
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