Le dernier rapport de l'ARJEL confirme la baisse r��guli��re du poker
Le dernier rapport de l'ARJEL ��tabli sur le premier trimestre 2015 confirme la chute r��guli��re du poker en ligne dans l'hexagone. Une fois encore c'est le cash game qui recule, avec dans son sillage le Produit Brut des Jeux.
Avec un repli de 15% des mises entre les premiers trimestres 2014 et 2015, la baisse est s��v��re, entrainant avec elle une diminution du Produit Brut des Jeux des op��rateurs de 7% sur l'ann��e. Des chiffres extr��mement pr��occupants, pour la sant�� financi��re des op��rateurs, mais aussi pour l'importance des liquidit��s joueurs. Car parall��lement le nombre de comptes joueurs a lui aussi recul�� de 6% pour s'��tablir �� 246 000 au lieu de 263 000 un an plus t?t.
Seule bonne nouvelle, les tournois continuent de progresser, avec une augmentation de 5% entre les deux trimestres. Une hausse continue qui mettra un peu de baume au coeur des joueurs et des op��rateurs, m��me si elle est insuffisante pour compenser le d��clin du cash game qui s'��tale maintenant sur plusieurs ann��es. Malgr�� la bonne sant�� des tournois online en France, le PBJ n'est d��sormais plus que de 61 millions d'euros.
Les op��rateurs restent cependant pessimistes, car la progression des mises en tournois (statistiques qui englobent aussi bien les tournois multi-tables que les Sit'n'go) est principalement due �� l'introduction de nouveaux formats tels que les Expresso et autres Spin&Go. Un ��l��ment confirm�� par la baisse du nombre de comptes joueurs m��me en tournois. Autrement dit, il y a moins de joueurs, mais ceux-ci jouent d'avantage.
Si le poker connait un recul pr��occupant, les paris sportifs enregistrent une progression impressionnante de 38% pour les mises, alors que les paris hippiques restent stables. De bonnes nouvelles pour les op��rateurs - tout au moins ceux ayant plusieurs casquettes - permettant de compenser le d��clin du poker.
L'ARJEL s'est logiquement montr��e inqui��te, n'h��sitant pas �� parler du poker comme d'une "activit�� �� forte d��croissance" ! Une inqui��tude renforc��e par la diminution des d��penses des op��rateurs pour le poker constat��e par l'autorit�� ad'hoc. Une r��duction des investissement susceptible de g��n��rer un cercle vicieux : moins de joueurs = moins de d��penses en communication et en promotions diverses = moins de joueurs, etc.
Une lueur d'espoir est toutefois apparue, ��manant du gouvernement qui a semble-t-il pris conscience de la n��cessit�� d'intervenir. Le Secr��taire d����tat au budget a ainsi ��voqu�� que la tant attendue "disposition permettant le partage des liquidit��s europ��ennes sur les tables de poker" sera d��battue dans le cadre du projet de loi sur le num��rique. Parall��lement l'introduction de nouvelles variantes ne serait plus tabou du cot�� du Minist��re de l'Int��rieur...
Il y a en effet urgence...