Quand le cash game de Full Tilt se crashe
Le trafic de Full Tilt a connu un s��v��re repli depuis la d��cision de l'op��rateur de rendre inop��rante la s��lection des tables de cash game pour tenter de supprimer la chasse aux joueurs les plus faibles et rendre l'��cosyst��me plus sain.
Avant que cet important changement de strat��gie ne survienne l'affluence moyenne quotidienne de Full Tilt r��pertori��e par PokerScout sur sept jours avoisinait les 1 000 joueurs, ils n'��taient plus que 800 hier, un total inf��rieur �� celui de PokerStars Espagne... Soit une baisse de 20% !
Cette chute avait certainement ��t�� anticip��e par l'��quipe dirigeante de Full Tilt, notamment apr��s que de nombreux habitu��s ont fait part de leur m��contentement face �� une telle mesure. Pour autant, une telle ��rosion ��tait-elle planifi��e ?
Le directeur de l'op��rateur, Dominic Mansour, est depuis longtemps un fervent d��fenseur d'une strat��gie pr��servant les joueurs r��cr��atifs, n'h��sitant pas �� claironner que l'��conomie du poker est cass��e �� cause d'un ratio entre joueurs occasionnels et professionnels d��s��quilibr��.
Avec l'ancien syst��me de Full Tilt, il ��tait possible pour les meilleurs joueurs de choisir d'affronter les plus faibles, ce qui signifiait souvent pour ces derniers la perte de leur bankroll et �� terme une prise de conscience de l'impossibilit�� de gagner et l'arr��t des d��posits.
Le nouveau syst��me qui assigne automatiquement les joueurs �� une table et un si��ge supprime cette chasse aux plus faibles, pr��servant ainsi les bankrolls de ces derniers et leur permettant de continuer �� jouer de mani��re �� ce que le site se d��veloppe.
Ce qui est de fa?on ��vidente une bonne chose pour l'op��rateur - des joueurs restant plus longtemps sur le site g��n��rent plus de rake - l'est aussi pour les meilleurs joueurs avec un afflux d'adversaires faibles.
Nous avons repens�� notre programme de r��compenses, qui est extr��mement attractif pour tous les joueurs.
Des changements suppl��mentaires attendus
Mansour a annonc�� d'autres changement sur les tables de cash de Full Tilt avec une structure de pr��l��vements diff��rente, �� propos de laquelle Mansour dit "Nous avons repens�� notre programme de r��compenses, qui est extr��mement attractif pour tous les joueurs, pas seulement pour ceux jouant le plus."
Un simple coup d��?il sur le trafic de Bodog et Unibet Poker permet de constater un b��n��fice r��el sur le long terme pour les sites ayant opt�� pour un mod��le "r��cr��atif".
Bodog, qui propose toujours ses services aux joueurs am��ricains, a choisi un syst��me �� l'int��rieur duquel les joueurs restent anonymes en permanence. Une strat��gie visiblement payante puisque le site occupe la troisi��me place derri��re PokerStars et 888poker.
Unibet a mis en place un syst��me similaire �� celui de Full Tilt, sans possibilit�� de choisir sa table. Bien qu'ayant quitt�� le r��seau Microgaming pour cr��er sa propre plateforme, Unibet a vu sa strat��gie payante avec un retour progressif des joueurs. Malgr�� une moyenne modeste (475 joueurs), les revenus de l'entreprise ont augment�� de 12% pour atteindre 1,9 millions de Livres.