Pas de poker en ligne en Californie !
L'ultime chance de voir la Californie l��galiser le poker en ligne d��s 2015 vient de de s'��vanouir avec l'abandon d'un ��ventuel projet de loi lors de la derni��re session l��gislative de l'ann��e.
Paradoxalement le probl��me ne vient pas r��ellement des politiques, mais des diff��rents acteurs de l'industrie du jeu dans l'��tat qui ne sont pas parvenus �� s'entendre sur les modalit��s l��gales et financi��res d'une ��ventuelle r��gulation du poker en ligne.
Avant de soumettre un projet de loi aux d��put��s avec de r��elles chances d'obtenir un vote favorable, il ��tait en effet indispensable que les repr��sentants des tribus indiennes (propri��taires de nombreux casinos), des clubs de jeux, des casinos, des hippodromes et des diff��rents op��rateurs en ligne int��ress��s par un processus de r��gulation (notamment Amaya) s'accordent.
Les difficult��s ne sont pas survenues directement sur la volont�� ou non d'autoriser le poker en ligne dans l'��tat (l'ensemble des acteurs ��tant plut?t partisans de la l��galisation), mais sur les modalit��s et bien ��videmment les arrangements financiers inh��rents �� une telle d��cision. La position des diff��rentes tribus - pas toujours d'accord entre elles - a semble-t-il constitu�� un point d'achoppement impossible �� r��soudre.
La question de ce que les Am��ricains nomment 'tribal gaming' est particuli��rement sensible aux ��tats-Unis, pour d'��videntes raisons politiques, mais aussi financi��res, les revenus cumul��s des diff��rentes composantes du secteur ��tant estim��s �� 28 milliards de dollars pour le pays et �� plus de 7 milliards pour la Californie.
En comparaison, les revenus susceptibles d'��tre g��n��r�� par le march�� du poker en ligne dans le Golden State ne sont estim��s qu'�� 380 millions de dollars.
Alors que l'��tat de New-York envisage de l��galiser le poker en ligne, l'ajournement en Californie est un coup dur pour les partisans d'une r��gulation.
Tout n'est cependant pas noir sur la c?te ouest ; pour la premi��re fois un vote a pu survenir et les politiques sont de plus en plus nombreux �� ��tre favorables (ou de moins en moins hostiles) �� une l��galisation. Il faudra n��anmoins attendre la prochaine session parlementaire, en avril 2016, pour esp��rer voir les choses ��voluer.