Il fait le tour des USA et joue au poker dans les 50 Etats
Alors que le poker reste ill��gal dans plusieurs Etats, le jouer et auteur de poker Ashley Adams vient de r��aliser l'exploit de jouer dans la totalit�� des 50 Etats am��ricains.
Le joueur de Boston a termin�� son p��riple d��but novembre en jouant un petit tournoi de No Limit au Wildhorse Resort & Casino de Pendleton dans l'Oregon. Le Poker Run de cet amateur ��clair�� aura dur�� plus de deux d��cades !
L'auteur du livre Gagner au 7-Card Stud (2003) et de Gagner en No-Limit Hold��em (2012) a, comme beaucoup de joueurs am��ricains, appris le jeu d��s l'age de 5 ans dans le cadre familial. Son grand p��re lui a donn�� le virus, il a continu�� �� jouer au coll��ge et �� l'universit��. Pris par sa carri��re et sa famille, Ashley n'a pas pratiqu�� assidument pendant longtemps avant de s'installer non loin de la salle Foxwoods dans les ann��es 1990. D��s lors, son int��r��t pour le poker n'a plus diminu��.
��J'��tais un joueur perdant penndant une ann��e ann��e et demi. Je jouais en Stud et puis j'ai trouv�� une strat��gie assez basique qui marche n��anmoins contre le joueur typique de casino et j'ai commenc�� �� gagner. C'est devenu plus qu'un plaisir, c'est devenu un compl��ment financier et j'ai donc voulu jouer encore et encore", raconte Ashley Adams qui devait n��anmoins voyager souvent pour son job. Une tr��s bonne excuse pour visiter les salles o�� l'on peut jouer au poker.
"Dans tous les endroits ou j'allais, ma mission c'��tait de trouver une partie de cartes. Le poker c'est un travail �� mi-temps, un hobby s��rieux. [...] En 2005 j'ai r��alis�� que j'avais jou�� dans la moiti�� des Etats des USA", explique Ashley Adams. L'id��e de jouer sur tout le territoire am��ricain a alors germ�� dans l'esprit d'Adams. Un d��fi puisque le poker n'est pas l��gal partout !
"Le plus fun dans cette aventure c'est d'avoir jouer des home games. Il n'y a pas de solution diff��rente dans une vingtaine d'Etats", explique Ashley Adams qui a d��but�� son voyage alors qu'il ��tait difficile de trouver une partie l��gale en dehors du Nevada, de la Californie ou de l'Etat de Washington dans les ann��es 90.
D��j�� interview�� par PokerNews, Adams a du se d��brouiller avec les moyens du bord. Il a contact�� les associations locales et m��me trouv�� une partie en demandant aux abords d'une synagogue.
"Le poker est une langue commune"
"Le poker est une langue commune. C'est une valeur d'��change valable dans n'importe quel endroit", explique Adams qui a notamment utilis�� l'aspect social du jeu pour rencontrer les populations locales et d��couvrir son territoire. "Il y a des endroits o�� le jeu ��volue beaucoup sous l'influence des locaux, l'atmosph��re est tr��s sp��cifique. Ce n'est pas toujours le cas mais quand cela arrive c'est tr��s appr��ciable", indique Adams avant de d��velopper son point de vue.
"Par exemple, dans le Nord Dakota, je me suis retrouv�� �� une table avec des gens du coin qui parlaient de choses propres �� leur r��gion. Un des gars ��tait un fermier tr��s tr��s prosp��re et il parlait de la production agricole. Un autre ��tait le plus gros producteur d'oies en dehors de Chine. Je crois qu'il avait un cheptel de 900 000 oies et il a commenc�� �� nous expliquer tous les produits qui existent avec cet animal. J'ai eu droit �� une petite le?on agricole, j'ai aprris de nombreuses choses que je ne soup?onnais pas", ajoute Adams.
En Oklahoma, il a rencontr�� d'autres fermiers mais aussi des producteurs de p��trole et m��me des Indiens qui ont partag�� avec lui les histoires de la vie dans les r��serves. En Alabama, il a jou�� une partie priv��e... au milieu des bois. Adams, c'est un voyage loin des sentiers battus. Il a m��me trouv�� quelques donnes en Alaska... apr��s avoir retrouv�� une vieille connaissance qui avait ouvert un bed & breakfast �� Fairbanks juste �� c?t�� d'une pokerroom.
"J'ai d��couvert un aspect �� aimer dans chaque endroit o�� j'ai jou��. Il y a toujours quelque chose d'unique m��me dans les parties priv��es o�� la plus miteuse des salles de poker. En Californie, il y a des petites salles comme le Delta, le Cameo Club, le Comstock Card Room, le Lodi, le 99, le Napa Valley �� elle sont toutes sp��ciales en un sens. Elles sont comme ce hot dog �� 25 cents en pleine nuit, ce jeton suppl��mentaire venu de nulle part, ou encore cette table �� la vue fantastique", poursuit Ashley Adams qui embraye ensuite sur l'influence de la t��l��vision sur les comportements aux tables.
La p��n��tration du poker sur les cha?nes am��ricaines a liss�� les diff��rences. "Dans beaucoup d'endroits, les gens se concentrent plus sur le jeu. Le poker s'est homog��n��is�� dans le sens ou vous pouvez transposer une salle de New Mexico �� Bangor dans le Maine. La conversation est la m��me, il y a toujours quelqu'un pour commenter la mani��re dont vous avez jou�� deux paires, ou pour se plaindre du rake. Les discussions ont trait au jeu dans la plupart des poker rooms". "M��me la plupart des home games ressemblent de plus en plus �� des salles de carte, les gens veulent jouer, tout simplement et dans un cadre plut?t standard. Ils ne veulent pas d'un poker avec des particularismes r��gionaux", explique Ashley Adams, qui a donc ��t�� un des observateurs privil��gi�� de l'unification des r��gles par la TDA.
The 50 States of Poker
"Je n'ai pas d'endroit favori. En choisir un c'est comme d��cider entre ses enfants. Cela ��tant dit, j'aime Foxwoods o�� je joue r��guli��rement. C'est grand, il y a un bel ��ventail de variantes et de limites et je connais beaucoup de joueurs. Je suis une sorte de mini c��l��brit�� l�� bas et c'est toujours plaisant", rigole Adams avant de parler du poker en Oregon.
"J'aime cet l'Oregon car ils ont l��galis�� les cercles de jeu et banni le rake. Il y a un choix ��norme �� Portland, Eugene , Salem... et quand il n'y a pas de salle officielle, il y a des social poker clubs qui ne prennent pas un centime. Quelques endroits vous demandent 5 ou 10$ pour acc��der �� la partie ou devenir membre du club pour une nuit et dans d'autres c'est m��me gratuit", s'enthousiasme Adams pour ses favoris avant de distribuer quelques cartons rouges... ou pas.
"La v��rit�� c'est que les bons endroits vous donnent forc��ment un peu moins envie de jouer ailleurs et de faire de nouvelles d��couvertes. Pourtant il me reste quelques provinces du Canada �� visiter et je ne suis pas non plus all�� dans les Cara?bes. Les Cara?bes c'est vraiment l�� bas que j'ai envie d'aller. Mais, la prochaine ��tape, c'est d'��crire un livre et de faire le r��cit de toutes les histoires que j'ai rassembl��es. Il faut partager cette richesse", termine Ashley Adams dont le livre devrait s'appeler The 50 States of Poker.