Michael Mizrachi : "J'ai le poker dans le sang"
Michael Mizrachi s'est confi�� �� PokerUpdate et Lee Davy en marge du World Poker Tour UK remport�� par Iaron Lightbourne il y a quelques jours.
"J'ai le poker dans le sang", explique Michael Mizrachi dans son entretien avec Lee Davy. Le plus jeune des fr��res Mizrachi parle du r?le de son fr��re ain�� et de sa m��re dans la naissance de sa passion pour le jeu. "Tout le monde jouait au poker �� la maison sauf mon p��re. Il n'y avait que des gar?ons, pas de fille et ma maman a toujours aim�� les cartes. Je me plantais devant sa voiture pour l'obliger �� m'amener �� ses parties entre copines. Je la regardais jouer des heures au Rummy. Elle et mon fr��re Robert ont commenc�� �� jou�� plus gros quand j'avais 15 ans, ils allaient et je suivais", raconte Michael, 14e joueur �� la All Time Money List avec 14,6 millions de dollars de gains.
"Mes d��buts dans le poker sont dus �� Robert (qui totalise lui 5,5 millions de dollars de gains, ndlr). j'ai d��but�� avant d'��tre majeur, je jouais dans les casinos indiens et j'ai commenc�� �� Vegas �� 18 ans. C'est dans mon sang. Robert avait des machines �� sous �� la maison, mon p��re avait une roulette dans le garage, il y jouait au milieu de la nuit", raconte The Grinder avant d'enchainer avec ses relations avec ses fr��res. "Robert me tendait des pi��ges autour de la maison, il ��tait le plus vieux, c'��tait nous contre lui. J'��tais toujours le plus fort, j'��tais le dur de la fratrie", se souvient Michael avant de parler du changement de format de la finale du World Poker Tour.
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"Je n'ai jamais ��t�� un fan des tournois ferm��s (sur invitation, ndlr). Tout le monde pourrait devoir s'inscrire. Le poker d��cline et les tournois ne font pas les garanties comme ici o�� au Seminole en Floride. Avoir un gros field avec des joueurs invit��s et les anciens champions va ��tre compliqu��. Les joueurs cherchent le bon plan alors pourquoi iraient-ils jouer les meilleurs ? Ils veulent jouer des joueurs faibles et inexp��riment��s pour en tirer avantage. Je n'ai pas envie de le jouer. C'est un tournoi pour l'��go, vous ne le jouez que si vous voulez montrer que vous ��tes le meilleur. C'est bien aussi mais je pr��f��re les ��v��nements ouverts �� tous", d��veloppe Michael avant de confirmer qu"il peut jouer toutes les mains".
"Cela d��pend de ma table. Si j'ai le sentiment que je peux jouer chaque main �� chaque position contre tous les joueurs, je fonce. Je sais jouer des mains mais je sais aussi folder", pr��cise le vainqueur du 50 000$ WSOP Championship de 2012 qui compte donc deux titres World Poker Tour et trois braceletes WSOP.
Mon P��re Ce H��ros
L'entretien porte beaucoup sur la famille et la vie des joueurs. Michael Mizrachi confie qu'il a de plus en plus de mal �� voyager. "La chose qui me fait le plus mal c'est le manque quand je suis loin de mes enfants", explique celui qui n'avait plus jou�� entre la fin des WSOP et cet ��v��nement au Royaume-Uni.
Papa de trois enfants, Michael a lutt�� avec les couches mais il lutte plus encore avec les devoirs. "Des fois Google devient votre meilleur ami", rigole le champion avant de s'inqui��ter pour le futur de sa prog��niture. "Il se passe beaucoup de choses et c'est effrayant. On devient nerveux quand on a des enfants, tout peut arriver. Vous ne savez pas quand vous allez quitter ce monde et cela fait peur aussi", commence Michael Mizrachi avant d'indiquer que son plus jeune fils, Joseph, aime le poker.
"Il fait attention �� ses sous et il me regarde jouer. Mon fils Paul est lui plus dans les ordinateurs et les jeux vid��os", d��voile papa Mizrachi. "Je suis divorc�� et nous vivons �� des milliers de kilom��tres, c'est tr��s compliqu�� d'��tre un parent c��libataire pour nous deux", ajoute Michael qui termine en indiquant que s'il avait 10 000 heures �� consacrer �� une activit��, il "voudrait apprendre �� ��tre le meilleur p��re du monde".
