David Baazov ne reviendra pas, bons r��sultats financiers pour Amaya
Le propri��taire de PokerStars, le n��1 mondial du poker en ligne, a annonc�� ses r��sultats pour le premier trimestre 2016. Tous les marqueurs financiers d'Amaya Inc. sont en hausse.
Les revenus du groupe sont en hausse de 6% par rapport au premier trimestre de 2015 (289 millions de dollars contre 272 millions). Cette augmentation est d'ailleurs ralentie �� cause des taux de change.
Les revenus d'Amaya sont principalement tir��s du poker online mais les chiffres montrent que d'autres secteurs sont porteurs. Durant le premier quart de l'ann��e 2016 21% des revenus sont venus des activit��s de casino et des paris sportifs, ce n'��tait que 6% des revenus sur la m��me p��riode de 2015. Par cons��quent, les revenus li��s au poker sont pass��s de 89% pour le premier trimestre 2015 �� 75% pour 2016.
Le chiffre qui int��resse tous les actionnaires, le fameux EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization en anglais, le b��n��fice avant int��r��ts, imp?ts, d��pr��ciation et amortissement en Fran?ais, ndlr) est en hausse de 8,7%. Il est pass�� de 113,5 millions de dollars �� 123,4 millions de dollars entre le premier trimestre 2015 et celui de 2016.
Les dettes astronomiques d'Amaya, notamment contract��es lors du rachat du Rational Group qui d��tenait PokerStars, obligent le groupe �� d��gager un revenu net important afin de maintenir la confiance des investisseurs. De ce c?t�� l�� pas de probl��me, Amaya a augment�� son revenu net de 138,5% entre le premier trimestre 2015 et le premier trimestre 2016 ! De 23,3 millions de dollars, le revenu net est pass�� �� 55,5 millions de dollars ! L'augmentation du revenu net ajust�� n'est elle "que" de 26%.
Ces bons chiffres ont permis �� Amaya de r��duire sa dette �� 2,57 milliards de dollars ! La compagnie payant 5,1% d'int��r��ts sur sa dette...
David Baazov ne reviendra pas
Le CEO par int��rim Rafi Ashkenazi a ��videmment annonc�� que la compagnie restait concentr��e sur sa croissance malgr�� des "changements dans le management". Ashkenazi fait bien ��videmment r��f��rence au "d��part volontaire" de David Baazov en mars. L'ancien PDG fait l'objet d'une enqu��te de l'Autorit�� des march��s financiers du Qu��bec.
D��lit d'initi�� �� r��p��tition et des soup?ons de grosses magouilles financi��res emp��cheront probablement Baazov de mener �� bien sa tentative de rachat. Ashkenazi, appoint�� �� la t��te de l'entreprise en remplacement de Baazov en duo avec Divyesh (Dave) Gadhia insiste d'ailleurs sur le fait qu'Amaya "reste concentr�� [...] pour ex��cuter son plan de croissance en d��pit de challenges inattendus".
C'est en effet dans un coin du rapport qu'il est indiqu�� que Baazov et le chef du d��partement financier Daniel Sebag ne chercheront pas �� revenir au conseil d'administration d'Amaya lors de la prochaine assembl��e g��n��rale. L'entreprise semble ��tre pass��e �� autre chose puisque le rapport financier fait m��me ��tat de "recherches actives" pour compl��ter son board.
Le comit�� sp��cial mis en place �� la chute de Baazov va lui poursuivre son mandat qui consiste �� analyser les all��gations de l'autorit�� de r��gulation du Qu��bec tout en continuant �� rechercher des alternatives strat��giques d'investissement. Barclays Capital Canada Inc. est ainsi mentionn�� comme un partenaire financier "pouvant ��tre int��ress�� par une transaction impliquant Amaya".