Sch��ma de Ponzi, racket et mise en liquidation pour le PPC de Bryan Oulton et Sandy Swartzbaugh

Propri��taires et op��rateurs du Players Poker Championship, Bryan Oulton (�� droite sur l'image de Une) et Sandy Swartzbaugh (�� g.) devront r��pondre devant la justice suite �� la plainte pour racket et fraude d��pos��e devant une juridication civile.
Accept��e par la court de justice du Maryland, le 3 janvier, la plainte des joueurs l��s��s lors de la grande finale �� Aruba indique que les organisateurs auraient utilis�� un sch��ma de Ponzi pour poursuivre leur op��rations. Le tribunal a mis en place une interdiction de fonctionner pour le PPC.
"Le PPC a mis en place un mod��le complexe et international impliquant des tournois de poker et une myriade de casinos �� l'int��rieur et �� l'ext��rieur des Etats-Unis. Ce sch��ma de Ponzi a fonctionn�� durant au moins une ann��e et potentiellement durant 4 ann��es. [...] Il est maintenant apparent que ce sch��ma de Ponzi a atteint le bout de sa course.
"Le PPC a bris�� la confiance en d��tenant l'argent des plaignants et un ��norme pas vers l'ill��galit�� a ��t�� franchi, la fuite en avant des organisateursmettant �� mal les capacit��s financi��res et op��rationnelles du PPC. Le mod��le d'exploitation et les pratiques frauduleuses ont maintenant ��t�� mis �� jour touch��", indique la requ��te des plaignants.
Nomm�� dans la plainte, le Maryland Live! Casino est poursuivi pour aide et complicit�� de n��gligence mais aussi pour de fausses d��clarations.
Mac VerStandig, l'avocat qui repr��sente 4 joueurs ayant atteint la finale du PPC Aruba World Championship a d��pos�� une plainte qui liste 13 chefs d'accusation. Il a obtenu un ordre de restriction totale d'activit�� de la part du court du Maryland, mardi. "D��poser un dossier de racket civil n'est pas une proc��dure l��g��re [...] mais les faits rapport��s dans cette affaire sont tellement d��stabilisants qu'ils donnaient de la cr��dibilit�� �� cette demande. En cons��quence, cela pait partie de la plainte d��pos��e", a indiqu�� l'avocat �� PokerNews.
Dans une derni��re lettre de conciliation envoy��e le 23 d��cembre aux organisateurs, VerStandig parlait de 173 000$ non vers��s aux finalistes Stephen Deutsch, Michael Lerner et Joan Sandoval. Cinqui��me du tournoi pour 32 085$, John Ott a rejoint le trio repr��sent�� par VerStandig. La facture totale due aux joueurs d��passe donc d��sormais les 200 000$.
Selon le dossier, dont PokerNews a pu obtenir une copie, le PPC aurait de mani��re consistante touch�� aux fonds des joueurs pour pouvoir continuer �� payer les gagnants. Le PPC aurait aussi utilis�� l'argent des investisseurs pour satisfaire ses obligations financi��res... jusqu'�� ce que les caisses soient totalement vides.
Des emails obtenus par PokerNews, et qui sont inclus dans l'injonction faite par la court du Maryland au PPC de suspendre imm��diatement toute op��ration, montrent un comportement constant de la part des organisateurs dans leur volont�� d'assurer aux plaignants que l'argent avait d��j�� ��t�� transf��r�� dans les semaines pr��c��dent No?l.
Le 24 d��cembre, Swartzbaugh a tent�� une derni��re approche envers les plaignants, leur demandant d'abandonner une partie de leurs gains et de signer un contrat o�� ils promettaient de ne pas porter plainte ni de continuer �� parler publiquement du PPC.
Malgr�� plusieurs tentatives de PokerNews pour contacter Oulton et Swartzbaugh, ces derniers n'ont pas daign�� r��pondre. Le site internet du PPC a aussi ��t�� expurg�� de nombreuses informations sur le circuit. Un membre du forum TwoPlusTwo a aussi indiqu�� que ses efforts pour joindre le duo sont rest��s vains.
VerStandig s'est m��nag�� la possibilit�� d'inclure de nouveaux plaignants dans le dossier. "Il appara?t que d'autres op��rateurs du poker ont pu ��tre impliqu��s dans l'organisation du Main Event PPC. Nous devons encore ��tudier cet aspect et ne pas laisser les rumeurs dicter le d��roulement d'une affaire l��gale", a ajout�� l'avocat. "Bien qu'il soit regrettable que l'affaire ait progress�� jusqu'�� un point n��cessitant une intervention judiciaire, les plaignants sont pr��ts �� pr��senter leur dossier �� une court et ils ont foi dans notre syst��me l��gal", a-t-il termin��.