Blog : Mon expérience au Cash Game Festival Londres
Maxime est cette fois en Angleterre pour jouer au poker et en profiter pour faire un peu de tourisme. Récit d'un week-end gambling !
"Premier jour à Londres, un beau soleil m’accueille quand j’arrive le mercredi 20 septembre en début d’après midi à l’aéroport de Stansted, direction le quartier de Stratford où mon h?tel se trouve. Un Ibis, simple et efficace avec petit déj... je me ballade ensuite un peu dans le centre commercial Westfield histoire de faire un peu de shopping et manger un bout.
L’Aspers Casino où se déroule festival est en fait situé au sein de cet immense complexe, au troisième étage. Poker room confortable, staff compétent et pour manger, je recommande d’aller faire un tour dans le centre commercial à quelques pas, l'offre de restaurants est énorme. Le choix est large avec cuisines du monde entier pour ravir vos papilles.
En prenant la carte du casino, la caissière me donne un jeton à aller jouer à une sorte de roue de la chance à laquelle on peut gagner différents cadeaux ou à défaut un ticket boisson/snack. La chance était au rendez-vous puisque je gagne une bouteille de Champagne Armand de Brignac présentée dans une housse + coffret et ayant une valeur marchande intéressante. Je décide de la conserver et de l’ouvrir lorsqu'une "Special" occasion se présentera.
Cette fois je participe aux activités organisées par le Cash Game Festival à partir du Jour 3. Nous prenons le métro pour le centre ville, arrêt Picadilly Circus. C’est le coeur de Londres. Après un slalom dans les ruelles de Soho nous atterrissons à l'Urban Golf. En complet débutant je rate plusieurs fois la balle au practice mais le fun est au rendez-vous, je ferais mieux la prochaine fois.
Minuit, l'heure du crime. Je me pose à la table de Sviten Special, le but étant de faire la meilleur main de poker fermé ainsi que d'Omaha 5. Il y a de l'action, tout le monde veut aller au showdown. Je joue quelques mains lorsque je me retrouve avec paire de dames et des cartes randoms.
Je rentre dans le coup, comme tout le monde, change 3 cartes au flop et fait brelan de dames - main de poker fermé, pas dégueu. Allant jusqu’à la river et désormais en heads-up je paye commit quand il me pousse à tapis. Je joue le partage mais je perds tout puisqu'il a une quinte en main pour sa main de fermé... et quinte en Omaha 5 avec le board. La chance du débutant car c'est sa première fois !
Le vendredi en début d’après midi direction un restaurant marocain libanais, le “Dar Marrakech”. Il y a une terrasse intérieure. Endroit très relax. On se pose ici pour un moment de détente incluant couscous, thé et shisha, le panard.
Le soir la rumeur circule... William Kassouf sera présent au festival. Je suis curieux de rencontrer le personnage qui buzze ces derniers temps dans le monde du poker, je suis dans le rail quand il se pose en 5-10£.
A la fin de cette partie, je file discuter avec lui. Il est sympathique, très approchable et sans prétention, il va même tester le Sviten Special, la spécialité du Cash Game Festival.
Je fais une autre rencontre durant le festival : Alexandre. Originaire de suisse et vivant à Paris, il a fait le déplacement spécialement pour le Cash Game Festival. Très cool, c'est un ancien professeur d’échec qui a fait des études incluant le jeu théorique optimal à Harvard puis s’est penché plus profondément sur le sujet en commen?ant le grinde aux tables de poker online. Alexandre fait en ce moment la transition vers le live et me parle longuement "des magiciens" rencontrés aux tables. Il a apprécié l'expérience de jouer en table TV, j'espère qu'il ira loin.
Après une soirée beer-pong et une ballade dans l’est de Londres, toujours pas de trace de Jack L'Eventreur ! A la place, je rencontre Karolis, un grinder lituanien régulier du festival. Il est assis à une “Speed table” de la poker room de l’Aspers. Un chrono électronique de 30 secondes pour chaque décision n'empêche pas le jeune homme de me raconter qu'il adore le concept. "On peut jouer plus de mains et 15 secondes c'est assez pour prendre une décision", explique-t-il. En cas de spot difficile, une extension de 30 secondes par demi-heure de jeu peut tout de même vous sauver la mise !
Pour la première fois de son histoire, le Cash Game Festival avait mis en place une compétition en table TV, le but étant de gagner le plus de grosses blindes lors des sessions. Jon Kyte, un joueur norvégien, va compiler 853 blindes de profit pour l'emporter et obtenir un package pour le prochain festival de Dublin... qui a lieu jusqu'au 15 octobre. See you there !"
Pour s'inscrire sur la Table TV du CGF Dublin ou du CGF Tallinn (15 au 19 novembre 2017)