Hold up du poker a visage decouvert (l��gislation France)
Le bilan ��conomique international de l'ann��e 2009 fait ��tat d'un marasme g��n��ral avec une explosion mondiale du ch?mage. Tous les secteurs sont menac��s, les strates de la soci��t�� affect��es sans exception. Parall��lement, le poker, secteur prosp��re et dernier rempart de cette industrie chancelante est quant �� lui soumis aux affres de la r��glementation et du repli sur soi. Dans la tourmente, le l��gislateur dessine un nouvel horizon ou les diff��rents acteurs tentent de se positionner durablement.
��conomie Mondiale : rien ne va plus
Le dernier bilan ��conomique dress�� par le s��rieux journal "Le Monde" n'est pas �� la f��te. Les chiffres froids et cruels rappellent avec scepticisme l'actuelle difficult�� de la conjoncture ��conomique. Pas moins de 43 millions de personnes viendront augmenter le rang des ch?meurs dans le monde, pour la seule ann��e 2010. La disparit�� entre les in��galit��s sociales s'est �� nouveau accentu��e durant les 30 derni��res ann��es.
Piketty Saez confirme que les 1% de la population d��tenant le plus de richesses a vu augmenter son pouvoir d'achat de pr��s de 265% aux ��tats-unis. La moyenne des foyers am��ricains, n'a quant �� elle progress�� que de 42% sur la m��me p��riode. Ce d��s��quilibre constant favorise la fracture sociale; les plus riches b��n��ficiant sans cesse des mesures gouvernementales tout en favorisant l'envol��e de leur patrimoine.
Les USA au c?ur de cette crise plan��taire sont d��cid��s �� supprimer les jeux en ligne avec la promulgation de la loi UIGEA. Le grand ��tat des libert��s, veut museler �� jamais le poker en ligne.
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��tats europ��ens et poker : o�� est l'Union ?
L'Union Europ��enne et ses nombreux ��tats, s'est distingu��e par sa d��concertante d��sunion face aux probl��mes li��s �� la crise. Chacun des pays agissant au mieux de ses int��r��ts sans prendre le soin de la concertation pr��alable. La profondeur des d��ficits publics de chacun et la mont��e en puissance du ch?mage, ont amen�� les ��tats �� prendre des d��cisions diam��tralement oppos��es.
L'Estonie qui a connu une chute spectaculaire de son PIB de plus de 15%, rencontre des perturbations au sein du gouvernement. Le premier ministre Andrus Ansip malmen�� dans son propre camp, a du faire des alliances contre nature pour maintenir une majorit�� au parlement. Le poker a ��t�� tout simplement ��conduit du pays par un syst��me de licence nationale quelque peu drastique. Un seul op��rateur en ligne d��tient les droits d'exercer sur tout le territoire, autant dire une triste d��cision pour tous les joueurs de poker. Parall��lement, la Lituanie son voisin Balte, ouvrait grand ses bras aux op��rateurs de jeu en ligne, d��clarant le poker comme un sport national. Ces deux exemples concrets sont le reflet du manque de coh��sion entre les ��tats membres, pour traiter le m��me sujet.
Main basse de l'Etat fran?ais sur le poker
La France n'a pas ��chapp��e aux turpitudes ��conomiques li��es �� la crise. La dette du pays atteint le chiffre record de 77% du PIB avec un trou b��ant dans le budget de plus de 141 milliards d'euros. Partag�� entre la satisfaction des uns et le lobbyisme des autres, la navette parlementaire suit son p��riple au gr�� des diff��rentes moutures. L'histoire du poker est relativement r��cente pour les casinos fran?ais qui ont obtenu les agr��ments pour l'ann��e 2007. Le texte adopt�� fut alors un m��lange d'incomp��tence et d'aberrations. On y retrouvait entre-autres : un pr��levement impos�� de 4% sur chaque pot, l'obligation de tirer sa place aux tables de poker ou une limitation de tournois par ��tablissement. Apr��s quelques modifications, le pr��levement reste toujours en vigueur, il ne permet pas les parties de hautes limites, vu l'��normit�� de la taille.
Les casinotiers ne se soucient gu��re du d��tail, leurs tables de cash games ne suscitent pas un grand int��r��t pour les joueurs.
Plut?t que de diminuer les contraintes du pr��l��vement pour augmenter la fr��quentation, ils pr��f��rent contester les droits d'acc��s des salles en ligne. Alors que tous les grands casinos d'Europe r��ussissent a g��n��rer pr��s de 30% de leur revenus du poker, l'hexagone quant �� lui stagne sur des chiffres de l'ordre de 10%.
Les casinos, compos��s majoritairement de grands groupes priv��s aux structures lourdes et tr��s peu dynamiques, ont subit des pertes retentissantes ces derni��res ann��es. Fort de leur position, ces ogres en live du produit brut des jeux, jettent �� pr��sent leur d��volu sur le march�� en ligne. Ce dernier maillon leur ��chappe encore mais la pression qu'ils exercent sur le gouvernement, vise a prendre une place qu'ils consid��rent r��serv��e par essence. Le poker qui ��tait consid��r�� comme un simple produit d'appel pour les jeux traditionnels, pouvant g��n��rer un revenu par induction, fait aujourd'hui l'objet de toutes les convoitises.
Le texte de loi et ses atermoiements
En France, l'ouverture du march�� des jeux d'argent sur Internet concernera uniquement les paris hippiques mutuels, les paris sportifs (�� cote, en direct ou en diff��r��) ainsi que le poker en ligne (mais pas les autres jeux de casino comme la roulette ou le craps).
Il sera propos�� des licences de cinq ann��es pour l'exercice de la profession, le tout r��glement�� par un cahier des charges tr��s contraignant. Grand absent de ce br��viaire l��gislatif, le joueur de poker. Selon l'opposition, le texte progresse par atermoiements au gr�� des interventions dans les salons feutr��s. Le vote d��finitif est attendu pour le premier juin 2010, cependant certaines incertitudes subsistent encore, notamment sur les sp��cificit��s de pr��l��vements.
L'��tat fera main basse sur les revenus g��n��r��s, quels qu'en soient les b��n��ficiaires ils devront comme �� l'accoutum�� subir la pression fiscale de Bercy. Une partie de ces pr��l��vements est d'ailleurs destin��e �� combler l'end��mique d��ficit de la S��curit�� Sociale. Une mani��re judicieuse de profiter d'un secteur porteur, pour en tirer recette. Les ex op��rateurs et inventeurs du poker en ligne, devront se retirer. Le savoir c��de la place aux ��ternels pr��tendants, au nom du sacrosaint patriotisme.
Le monde de la finance s'affaire
Les gros groupes priv��s internationaux, soucieux de prendre leur place aux premi��res loges, n'h��sitent pas �� multiplier les efforts pour assurer leur position. Les fusions-acquisitions et les alliances de toute nature, cr��pitent dans l'atre du march�� financier. Une certaine agitation a pris part au sein du monde des op��rateurs en ligne. La plupart d'entre eux jugent inacceptables les propositions du gouvernement. Mais la crise a contraint la recherche de nouveaux mod��les de croissance, les niches encore prosp��res du secteur des jeux ne peuvent ��chapper �� la politique du d��sendettement. Les ��tats ��prouvent soudain la n��cessit�� de l��gif��rer, sans pour autant se soucier des millions d'utilisateurs. Tandis que les reformes structurelles sont repouss��es �� plus tard, la n��cessit�� du moment fait loi.
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