Bwin et Betclic coordonnent leurs attaques (jeux en ligne)

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01 D��c 2010 4 min �� lire

Apr��s la charge de St��phane Courbit (photo), PDG de Betclic Everest Group, dans l'��dition du 28 novembre du Figaro, c'est au tour de Carlo Costanzia, le Pr��sident de bwin France de hausser le ton dans une interview accord��e le 1er d��cembre au magazine iGaming. En cause : la fiscalit�� trop ��lev��e, la limitation du taux de retour aux joueurs et celle de la vari��t�� des jeux d'argent propos��s aux joueurs.

Anciennement pr��sident de GiocoDigitale, le leader italien des jeux d'argent en ligne rachet�� par Bwin, Carlo Costanzia a pris les r��nes de bwin France en juillet dernier. Aujourd'hui, il doute qu��un seul op��rateur gagne de l��argent sur le march�� fran?ais : "L��offre de jeux autoris��e est trop limit��e. La taxation est prohibitive. Le taux de retour aux joueurs, plafonn�� �� 85% alors qu��il est de 90 �� 95% sur le march�� international, ob��re la comp��titivit�� de l��offre l��gale et nous emp��che de nous diff��rencier les uns des autres."

Deux styles pour un m��me message

Pour autant, la charge de Carlo Costanzia est moins virulente que celle de St��phane Courbit, se contentant de souhaiter que l'Etat fran?ais se saisisse rapidement de ces questions. Le PDG de Betclic Everest Group s'��tait montr�� plus pressant : "Nous ne pouvons attendre la clause de r��vision pr��vue en d��cembre 2011 pour faire ��voluer la loi." Il avait ��galement eu plusieurs formules-choc dans les colonnes du Figaro ("la loi fran?aise est absurde dans son ex��cution", "C'est la pire d'Europe", "Elle ne nous permet pas d'exister"), avant d'��grener la m��me liste de r��criminations que bwin : "Nous sommes trop tax��s, le p��rim��tre des jeux autoris��s est trop limit�� et le taux de retour aux joueurs, plafonn��, est trop bas. La loi pousse les op��rateurs �� ne pas prendre de licence en France s'ils ne veulent pas ��tre structurellement d��ficitaires." Pour appuyer ses dires, l'actionnaire principal de Betclic avait rappel�� que l'activit�� de paris sportifs de la soci��t�� allait perdre 25 millions d'euros cette ann��e sur le march�� fran?ais, alors qu'elle ��tait b��n��ficiaire l'an pass��.

Le poker ��pargn��

Les attaques des deux hommes d'affaires se concentrent avant tout sur les paris hippiques et sportifs. Le poker semble moins leur poser de probl��me. Carlo Costanzia l'explique ainsi : "La France a ��t�� plus restrictive pour les paris sportifs mais a ��t�� plus ��volutive par rapport au poker (en permettant l��introduction de jeux en argent r��el tout de suite)." Apr��s avoir rappel�� que la France avait aussi autoris�� les cash games pour le poker, alors qu'ils sont toujours interdits en Italie, le Pr��sident de bwin France pointe tout de m��me du doigt les progr��s restant �� accomplir : "L��offre en Italie est plus ouverte, avec les skill games (tels blackjack, backgammon ou gin rummy) autoris��s en plus du poker." Rappelons, il est vrai, que seul le poker est autoris�� en France. Et encore, seulement le Texas Hold'em et l'Omaha, les autres variantes ayant ��t�� inexplicablement tenues �� l'��cart du champ de la loi.

St��phane Courbit sort les griffes

Pour finir, le PDG de Betclic Everest s'est distingu�� de son coll��gue en passant directement aux menaces : "Soit la loi ��volue vers plus d'��quit��, soit nous devrons nous poser la question d'aller remettre en cause le monopole de la FDJ sur les jeux de tirage et de grattage et celui du PMU sur les paris hippiques hors Internet." Courbit a ��galement annonc�� un arr��t de la publicit�� �� la t��l�� en 2011 et une r��duction de 80% de ses investissements dans le sport fran?ais, dont il est le premier sponsor priv�� :"Ce sera une douche froide pour le monde du sport fran?ais, mais nous y sommes contraints". Ambiance, ambiance...

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