Affaire Full Tilt Poker : Phil Ivey charg�� par Lederer (Partie 5)
Dans cette cinqui��me partie des Lederer Files, une interview exclusive d��Howard Lederer accord��e �� PokerNews, l��ancien cr��ateur et propri��taire de Full Tilt Poker revient en d��tails, dans un premier temps, sur l��action en justice intent��e parPhil Ivey �� la soci��t�� en juin 2011. Une plainte qualifi��e de ? terrible ? et de ? d��vastatrice pour l��entreprise ?. Le "Professeur" aborde ensuite le remplacement du conseil d��administration en place et la prise de pouvoir d��un groupe d��actionnaires emmen�� par Phil Gordon et dont Phil Ivey fait ��galement partie.
Phil Ivey se d��solidarise de Full Tilt Poker��
En juin 2011, plus d��un mois apr��s le Black Friday, Tiltware, la soci��t�� m��re de Full Tilt Poker, fait face �� un nouveau probl��me : la poursuite de Phil Ivey en justice qui r��clame 150 millions de dollars de dommages et int��r��ts. Investisseur d��s la cr��ation de Full Tilt Poker, le meilleur joueur de poker du monde, repr��sentant historique de la marque, recevait d��importantes compensations financi��res pour son investissement dans l��entreprise mais il ��tait li�� �� elle et il ne pouvait pas quitter le navire. Une situation que Phil Ivey ne trouvait pas juste.
�� et intente une action en justice
? Il voulait pouvoir approcher d��autres sites pour les repr��senter tout en gardant ses parts dans la compagnie ?, raconte Lederer. ? Il ne pouvait tout simplement pas repr��senter un autre site avant que les probl��mes de Full Tilt ne soient r��gl��s. Il ��tait le visage de Full Tilt Poker. Qui allait engager Phil Ivey �� ce moment l�� ? ? explique Lederer qui n��a pas du tout appr��ci�� le comportement du Tiger Woods du poker. Cette action en justice a ��t�� ? d��vastatrice pour la soci��t�� ? lache le "Professeur".
? Il demandait quelque chose qui allait affaiblir la compagnie et la valeur de ses actifs. ?a n��avait aucun sens. Il n��y avait aucune chance que nous le laissions d��valuer la soci��t�� �� ce moment critique ? ajoute l��ancien pr��sident Tiltware. La situation ��tait claire pour Howard Lederer : la soci��t�� devait tout faire pour pr��server la valeur de ses actifs, rembourser les joueurs et r��gler l��affaire. Une fois les probl��mes r��solus, Phil Ivey pouvait aller o�� il le souhaite et m��me rester chez Full Tilt.
? Phil Ivey n��a jamais privil��gi�� les int��r��ts des joueurs ?
Dans ses propos, Lederer ��corne l��image de Phil Ivey en pr��cisant que l��octuple champion WSOP n��a jamais pr��ch�� pour la communaut�� du poker mais toujours pour sa cause. En tant qu��actionnaire, il n��a pas rempli ses obligations morales envers la soci��t�� dont il a tellement profit��. Il ne devait pas essayer de nuire �� la compagnie soutient Lederer. L��action en justice intent��e par le joueur est d��crite comme ? absurde ? par Lederer. ? Comment Full Tilt aurait pu lui verser 150 millions de dollars �� ce moment critique ? ? s��interroge le Professeur. Une plainte qui, selon Lederer, n��a fait que compliquer la situation.
Juillet 2011 : Phil Gordon passe �� l��action et prend les commandes
Ironie de la chose, on apprend que Phil Ivey, malgr�� sa plainte, doit faire partie en compagnie d��Andy Bloch et de Phil Gordon du nouveau conseil d��administration en remplacement de Ray Bitar, d'Howard Lederer, de Chris Ferguson et de Rafe Furst. En effet, en juillet 2011, un groupe d��actionnaires emmen�� par Phil Gordon et ses avocats d��cide d��agir et de remplacer le conseil d��administration. Ils sont persuad��s que le board a contribu�� �� cr��er le trou dans les comptes, qu��il ��tait au courant de la situation et qu��il a tout de m��me approuv�� la distribution des dividendes explique Lederer mais ? cette id��e est plus que ridicule ? d��clare le vainqueur des deux bracelets WSOP.
Un salaire de 20.000$ par mois pour les nouveaux membres du conseil d��administration
Via un document r��dig�� par les avocats de Phil Gordon et approuv�� par la majorit�� des actionnaires (52 ou 53% selon Lederer), le remplacement des membres du conseil d��administration est exig�� et un nouveau board compos�� d��Ivey, de Gordon et de Bloch est amen�� �� prendre le contr?le de la compagnie.
Une chose ? horrifie ? Lederer dans le document. Jusqu���� pr��sent, aucun membre du board n��a ��t�� pay�� pour faire partie du conseil d��administration. Ray Bitar ou Howard Lederer ��taient r��mun��r��s pour leur travail quotidien au sein de l��entreprise mais les nouveaux membres du CA vont recevoir un salaire de 20.000$ par mois.
La ? Transition 2.0 ?
? J��ai fait beaucoup d��erreurs apr��s le 15 avril avoue Lederer et je pense que la plus grosse a ��t�� de ne pas mettre un terme �� ce nouveau conseil d��administration. J��aurais pu tuer ce board en cinq minutes, j��en avais les moyens. Plusieurs actionnaires qui avaient leur nom dans le dossier sont venus me voir en me disant "si tu penses que c��est une mauvaise id��e, je retire mon nom de la liste" ?. La majorit�� n��aurait donc plus ��t�� atteinte. ? Je pense que les clients m��ritaient plus de combativit�� de ma part, c��est une grosse erreur ?, d��clare Lederer.
Parmi les nouveaux membres du conseil, Andy Bloch est r��ticent �� l��id��e d��y si��ger. Pour le convaincre, une liste de conditions �� respecter est r��dig��e. Parmi les exigences, 30 millions de dollars doivent ��tre collect��s au pr��s des actionnaires. Howard Lederer nomme cette passation de pouvoir la ? Transition 2.0 ?. Le but ��tait de ? mettre en confiance la nouvelle direction pour que la compagnie puisse �� nouveau aller de l��avant mais ce n��est jamais arriv�� ? conclut Lederer dans cette cinqui��me partie des Lederer Files. A suivre��
Les "Lederer Files" : La partie 5 en vid��o (Anglais)
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