Fusion : William Hill met un vent �� Amaya PokerStars
Le g��ant du betting britannique William Hill et la compagnie propri��taire de PokerStars, Amaya, ne sont plus en discussion pour une fusion.
L'agence Reuters avait parl�� d'un rapprochement entre les deux entreprises plus t?t dans le mois et des pourparlers ont bien eu lieu.
Samedi, le Telegraph avait indiqu�� que certaines conditions n'��taient pas r��unies et il n'a pas fallu longtemps pour que le deal soit effectivement mis au placard.
Ce deal aurait permis �� William Hill, le bookmaker anglais qui sert d��j�� d'op��rateur pour de nombreux sportsbook des casinos de Las Vegas, d'obtenir une ��norme base de clients potentiels. De son c?t��, PokerStars aurait pu augmenter son offre betting en s'alliant avec un g��ant du secteur.
Dans un communiqu�� commun, les deux compagnies avaient indiqu�� "qu'une potentielle fusion serait en phase avec les objectifs strat��giques de William Hill et Amaya. Elle construirait un leader distinct dans l'univers des paris sportifs en ligne, du poker et du casino".
Un des actionnaires majoritaires de WH s'est oppos�� �� ce rapprochement. Parvus Asset Management, actionnaire majoritaire avec 14,3%, a refus�� la fusion, vendredi selon iGamingBusiness.
"Cela ne devrait pas prendre plus de 5 minutes au conseil d'administration pour r��aliser que ce deal ne sent pas bon", a indiqu��le co-fondateur de Parvus, Mads Eg Gensmann. "Nous encourageons de mani��re forte le conseil d'administration �� arr��ter de nous faire perdre un temps pr��cieux et les ressources des actionnaires avec cet accord qui d��truirait notre valorisation", a tranch�� ce dernier de mani��re d��finitive. Selon Parvus, le coeur du business d'Amaya, le poker online, "est mature, et m��me structurellement en d��clin".
Avec cette vision pessimiste de l'offre poker, Parvus pense bien ��videmment qu'une fusion aurait "une logique strat��gique limit��e et d��truirait le portefeuille des actionnaires". "Nous sommes heureux que le conseil d'administration ait d��cid�� d'annuler la discussion avec Amaya, et, de notre perspective, nous regardons vers l'avant pour cr��er de la valorisation de parts pour les actionnaires de William Hill" a indiqu�� Gensmann �� Reuters.
La r��action de PokerStars
Les arguments de parvus n'ont pas enchant�� PokerStars. Vice pr��sident de la communication pour Amaya Inc. et PokerStars Eric Hollreiser s'est fendu d'une r��ponse via un post sur le PokerStars Blog. Hollreiser d��nonce "les inexactitudes vis �� vis du business PokerStars" en quatre chapitres intitul��s "Poker," "Cross-Sell," "Loyalty", "VIP Changes", et "Cash Conversion, Capital Expenditure and One-Time Costs."
Hollreiser rappelle la place de num��ro un mondial de PokerStars et partage quelques infos �� ce sujet.
- PokerStars d��tient 71% du trafic joueur sur le deuxi��me trimestre 2016.
- PokerStars est 10 fois plus gros que son plus proche comp��titeur.
- 2,4 millions de joueurs ont ��t�� actifs par trimestre au 30 septembre 2016.
- La part du format MTT et notamment des Spin & Go dans le revenu de PokerStars est majoritaire.
Le dernier point est important car les analystes semblent se baser sur les donn��es de PokerScout qui montrent un d��clin des fr��quentations des tables de cash-game sur PokerStars et sur toutes les autres rooms. Hollreiser insiste donc sur le fait que ces tables n'impactent pas ��norm��ment le revenu de la compagnie. Les chiffres de la soci��t�� montre "une tendance saine" et Hollreiser pointe enfin la croissance potentielle impliqu��e par une r��gulation potentielle sur diff��rents march��s, notamment aux USA.
Hollreiser pr��cise aussi que l'activit�� casino continue �� grandir malgr�� deux ann��es sans marketing. Il admet n��anmoins que les changements mis en place par Amaya "n'ont pas favoris�� un fort volume de jeu" des clients. Au final, ils ont tout de m��me "eu un impact positif net sur (le) business".
Image courtesy of Ryan Remiorz / The Canadian Press