D��bat : Vendre de L' action A-t-il un Impact sur le Jeu?
Doug Polk a admis sur les r��seaux sociaux qu'il envisageait de vendre certaines de ses actions pour la prochaine partie �� 1 million de dollars au Hustler Casino Live. Cela a suscit�� un d��bat, certains affirmant que la vente de parts a un impact sur la fa?on de jouer d'un joueur , tandis que d'autres soutiennent que les joueurs de poker ne devraient jouer �� un certain jeu que s'ils ont les moyens de payer la totalit�� du buy-in.
Eric Persson, qui participera ��galement �� ces cash games historiques au Hustler Casino de Los Angeles du 26 au 30 mai, a donn�� son avis sur la d��cision de Polk de vendre ��ventuellement des actions. Sa r��ponse sert de base �� notre nouvelle ��dition de The Muck.
@DougPolkVids Anyone who doesnt think beink staked matters, or changes approach to actual game play should reread Doug's post.
— Eric Persson (@IAmMaverick888)
Confusion entre le stacking et la vente d'actions
Rob Yong, ��galement programm�� pour les parties �� 1 million de dollars, est d'accord avec Persson sur le fait que "��tre stack�� a un impact sur le jeu". Mais Polk est intervenu pour clarifier la diff��rence entre le stacking et la vente d'actions.
@rob_yong_ @IAmMaverick888 Selling pieces and being staked are fundamentally different and you guys constantly lump�� https://t.co/KLDl8MC8ja
— Doug Polk (@DougPolkVids)
Comme l'explique Polk, le fait d'��tre stak�� signifie qu'un joueur n'a pas ou peu de son propre argent dans le jeu, alors qu'un joueur qui vend des actions a g��n��ralement bien plus investi personnellement dans la partie. Dans les tournois de poker, il est courant que les joueurs, m��me les plus grands pros du monde, vendent des parts, et il est ��galement courant que les joueurs trouvent un accord de stacking avec un investisseur.
Comme l'explique Polk, le fait d'��tre stak�� signifie qu'un joueur n'a pas ou peu de son propre argent dans le jeu, alors qu'un joueur qui vend des actions a g��n��ralement encore beaucoup de peau dans le jeu. Dans les tournois de poker, il est courant que les joueurs, m��me les plus grands pros du monde, vendent des pi��ces, et il est ��galement courant que les joueurs trouvent un accord de mise avec un bailleur de fonds.
Yong et Persson, cependant, soutiennent que la s��mantique n'a pas d'importance. Dans l'esprit de Persson, il pense que son importante bankroll est "le grand ��galisateur" contre, de son propre aveu, un joueur plus comp��tent comme Polk. Le propri��taire du Maverick Casinos pense qu'il aura plus d'avantages si un pro comme Polk joue sous pression, ce qui pourrait arriver s'il participait au buy-in d'un million de dollars sur ses propres deniers.
Persson est devenu un habitu�� des ��missions en direct aux enjeux les plus ��lev��s, comme Hustler Casino Live et High Stakes Poker. Il est toujours l'un des joueurs les plus riches de la partie, ce qui lui donne probablement un avantage car il peut lancer de gros bluffs sans pression financi��re s'il perd.
Polk d��fend la vente d'actions au poker
Polk s'est offusqu�� de l'id��e que la vente d'actions ait un impact sur le jeu. Il a d��fendu sa d��cision d'envisager de vendre une partie de son buy-in en ��crivant : "Vous avez une bankroll d��finie. Parfois, les parties sont plus importantes que votre bankroll. Pour compenser cela, la plupart des meilleurs joueurs du monde vendent des actions pour que le jeu ait une dimension plus appropri��e".
Le prochain cash game au Hustler Casino Live sera la plus grande partie de poker en live de l'histoire. Avec les rebuys et les add-ons, il est concevable qu'il y ait 15 millions de dollars sur la table �� un moment ou �� un autre au cours des cinq sessions. M��me si Polk est probablement le joueur le plus comp��tent du casting, la variance jouera un r?le dans l'issue d'une ou de quelques sessions. Un mauvais coup ou un faux pas pourrait co?ter �� l'un de ces joueurs un million de dollars ou plus.
Pour Persson et d'autres personnes pr��sentes �� la table, ce ne serait pas tr��s grave, m��me s'ils jouent 100% de leur propre argent. Mais d'autres joueurs le ressentit ne sera pas le m��me s'ils perdent leur stack.
N��anmoins, il n'existe aucune r��gle interdisant d'��tre stack�� ou de vendre de l'action au Hustler Casino Live ou sur la plupart des autres lieux. Ce que fait Polk est une pratique courante au poker, et m��me dans les niveaux �� faibles buy-ins. Il a utilis�� un exemple historique pour d��fendre sa d��cision.
At some point, games are good to play in but they are too large to take all of yourself responsibly. I am tired of�� https://t.co/O2SVL8oUvF
— Doug Polk (@DougPolkVids)
"The Corporation" ��tait un groupe de joueurs professionnels de haut niveau tels que Todd Brunson, Jennifer Harman, et Phil Ivey qui ont rassembl�� leur argent pour affronter le joueur de poker amateur milliardaire Andy Beal en heads-up dans des matchs �� sept chiffres �� Las Vegas au cours des ann��es 2000.
Beal ��tait nettement d��savantag�� en termes de comp��tences face �� tous les membres de la Corporation. Mais il avait l'avantage de la bankroll, ce qui explique qu'aucun des joueurs n'ait voulu l'affronter seul. Au lieu de cela, ils ont mis leur argent en commun et ont affront�� le banquier �� tour de r?le. Au final, The Corporation a gagn�� des millions de dollars, dont une session au cours de laquelle Brunson aurait gagn�� 5 millions de dollars.
"C'est l'exemple d'un joueur qui a vendu des parts", a ��crit Polk au-dessus d'une photo d'Ivey, consid��r�� par beaucoup comme le meilleur joueur de poker de tous les temps.
Heureux Rebondissement dans la Saga Doug Polk/ Charlie Carrel
Ce que la communaut�� du poker a �� dire
De nombreux joueurs et fans de poker se sont exprim��s pour donner leur avis sur la question du staking/backing. Est-ce mauvais pour le jeu ? Cela a-t-il un impact sur le jeu aussi important que le pr��tendent Persson et Yong ? Ou bien Polk a-t-il raison de dire qu'il s'agit d'une pratique acceptable ? Voyons ce que la communaut�� du poker a �� dire.
"Mon probl��me avec la vente/achat d'actions. Il n'y a pas assez de transparence sur la quantit�� d'actions ou sur la personne qui en a, et la confiance est un ��norme probl��me. Cela peut conduire �� des ventes excessives o�� des personnes d��sesp��r��es avec des factures �� payer/des dettes prennent de mauvaises d��cisions/courent des ponzis. Il faut que quelqu'un con?oive un site public pour les v��rifications de % ", a ��crit Matt Salsberg.
"Vendre des morceaux �� des joueurs qui ne sont pas dans le jeu ne devrait pas poser de probl��me. Mais vendre des parts de soi-m��me �� d'autres joueurs qui jouent dans la m��me partie est un probl��me. C'est encore pire si vous ��changez des parts avec un autre joueur dans le jeu. En effet, cela peut affecter la r��partition des probabilit��s des mains en jeu", selon Mason Malmuth.
@CamzillaPoker @DougPolkVids It��s not being scoffed at. @IAmMaverick888 @limonpoker & @rob_yong_ are saying it shou�� https://t.co/PM03KVs5GH
— LEGION | b33njammin80 (@b33njammin80)
"La question principale est celle de la transparence. Les accords financiers externes peuvent fausser le jeu de nombreuses fa?ons et d��savantager les joueurs qui n'en sont pas inform��s. Les joueurs ��thiques devraient privil��gier la transparence s'il y a la moindre chance que ce soit important", a d��clar�� @tonycoxphoto, un avis similaire �� celui de Malmuth.
"Le plus gros probl��me de ce d��bat est qu'il est men�� par des personnes fortement impliqu��es dans diverses entreprises. Pourquoi le fait d'obtenir un investissement pour risquer du capital dans un jeu de poker est-il diff��rent de la vente de parts dans une entreprise ?", un point valable soulev�� par @gustheoryoptiml.
Ethan "Rampage" Yau, un autre joueur qui participera au cash game �� 1 million de dollars, a soutenu Polk. Le populaire blogueur de poker a r��pondu : "Tu as plus de volont�� que moi pour expliquer aux gens pourquoi vendre n'est pas une mauvaise chose".
Rampage a souvent vendu des parts de son action �� ses fans pour les parties high stakes qu'il joue, y compris la grande partie qui aura lieu �� la fin du mois. Certains pros du poker comme Rampage, ceux qui sont tr��s suivis, vendent souvent des parts pour que leurs fans puissent avoir une petite exp��rience. Daniel Negreanu, par exemple, vend des actions �� ses fans pour son package des World Series of Poker (WSOP).
Il n'y a pas beaucoup de protestations lorsque Negreanu vend des actions WSOP ou lorsque Rampage vend des pi��ces pour divers tournois et cash games. Mais Persson veut que ses adversaires s'investissent pleinement dans le jeu afin d'avoir un avantage m��me contre les joueurs les plus talentueux.
