Psychologie du Poker - Les tells : r��ponses au stress et �� la peur
La peur et l'anxi��t�� sont de vieilles connaissances des joueurs de poker. Ils g��n��rent des tells, des comportements involontaires permettant aux adversaire de lire votre jeu. Je vais essayer de vous d��crire l'impact de ces ��tats psychologiques sur votre jeu et votre attitude �� la table.
Anti tells au poker : le sang froid
Le "sang froid" est la principale caract��ristique de mon jeu, je parviens parfaitement �� contenir mon anxi��t��. Mon rythme cardiaque reste stable, qu'il s'agisse d'une excellente main (monster) ou d'un gros bluff. J'ai appris �� le ma?triser. Je me souviens mon premier bluff, au moment o�� j'ai avanc�� 100.000 jetons sur le feutre, j'ai eu l'impression que mon c?ur allait exploser, se r��pandre sur la table, je voyais d��j�� mon adversaire s'exclamer "Bluff ! Bluff ! Bluff !". Je transpirais de tells.
Maintenant, des ann��es plus tard et avec une bonne dose d'entrainement psychologique, difficile de dire si je suis assoupi ou nonchalant pendant une partie de poker. Seule une jolie rousse dans les parages ferait battre mon c?ur un peu plus que de coutume. Le secret de mon sang froid, passe par un long apprentissage. Avant tout, il faut ��tre tr��s attentif �� ses propres r��actions face �� aux situations de stress, la jolie rousse, un bluff, une bonne main. En comprenant ces sensations, vous serez plus �� m��me de les ma?triser et de les faire jouer en votre faveur.
Analysons quelques-unes de ces tells, ces r��ponses physiques et psychologiques �� la peur et �� l'anxi��t��. Dans une situation de stress intense (une explosion, votre ��quipe favorite en finale de la coupe du monde, des retrouvailles avec un ��tre cher) g��n��ralement votre rythme cardiaque s'acc��l��re. Cette r��action naturelle permet de mieux oxyg��ner votre cerveau et les autres organes afin de vous pr��parer �� l'��ventualit�� d'un combat Une acc��l��ration du rythme cardiaque apporte plus d'oxyg��ne au cerveau et aux autres organes et vous pr��pare �� l'��ventualit�� d'un combat, d'une fuite ou d'une quinte flush.
Nous avons tous entendu parler de "combattre ou fuir" face �� un stimuli. C'��tait d��j�� probablement vrai �� l'a Pr��histoire. Il n'y pas de raisons de penser que c'est propre �� l'homme Neandertal. Nous sommes simplement en manque d'oxyg��ne et notre organisme r��agit en r��gulant l'alimentation. La cl�� au poker est de bien se conna?tre, savoir si vous r��agissez ainsi lorsque vous bluffez ou plut?t lorsque vous avez une bonne main. Dans un cas comme dans l'autre, vous devez faire quelque chose pour emp��cher de donner ces ? tells ? (signes et informations que trahit le corps) �� vos adversaires. Si votre c?ur commence �� battre la chamade �� chaque fois que vous faites un gros bluff et �� chaque fois que vous avez une grosse main alors ne vous inqui��tez pas. D��s lors que vos adversaires sont incapables d'interpr��ter le signal, c'est sans importance.
L'augmentation du rythme cardiaque a diverses cons��quences physiques ou psychologiques. Le ? tell ? le plus courant est la pro��minence des veines sur le visage et sur le cou. Puis, surviennent une acc��l��ration de la respiration, des mouvements oculaires rapides et/ou une dilatation des pupilles. Ensuite la tension produite par la peur ou l'anxi��t�� peut causer des mouvements nerveux (le plus souvent des mains) ou une augmentation globale de la tension musculaire. L'acc��l��ration de la circulation nous ? r��veille ?, nous voulons ensuite bouger ou parler, nos mains sont nerveuses. Si vous savez que vous allez coucher votre bluff face �� une sur-relance ou que vous allez miser votre tapis, vous allez appara?tre calme, serein peut-��tre m��me trop cela peut trahir votre intention.
Pour conclure, tout r��side dans la connaissance de vos r��actions dans une situation de stress. Soyez attentifs �� vos moindres r��actions sur le feutre, ensuite vous saurez en jouer et tromper vos adversaires.
NDR : la suite de cet ��tude sur les tells au poker : comment r��duire changements physiques ou psychologiques associ��s �� la peur