Strat��gie de poker - Lire le jeu de son adversaire
Vous voil�� dans les premiers niveaux d'un tournoi, et vous ��tes heureux de poss��der deux as. Vous relancez et le bouton suit. Les nouvelles sont meilleures sur le flop car vous touchez un brelan. Le flop donne A?6?5?. Les tapis sont profonds alors vous faites une grosse mise. Votre adversaire suit et la dame de c?ur, vient ensuite, cette carte ne semble pas ��tre un danger. Encore une fois vous effectuez une grosse mise et vous ��tes suivi. Maintenant la river donne un 9?. Le board donne alors A?6?5?Q?9?. Vous n'aimez pas cette derni��re carte, mais vous poss��dez toujours le brelan max. Vous misez la moiti�� du pot et votre adversaire fait tapis. Que faites-vous ?
La premi��re chose �� faire est de faire une pause et de r��fl��chir. Imm��diatement, vous pensez �� l'��ventualit�� d'��tre battu. Nous devons analyser l'historique de la main pour essayer de deviner la main de notre adversaire. Mais pouvons nous vraiment coucher ce brelan ? Nous ne pouvons jamais ��tre s?r de rien au poker, mais en regardant le raisonnement ci-dessous, je pense qu'il est pr��f��rable de se coucher et j'ai plut?t tendance �� penser que vous prendrez ainsi la bonne d��cision.
Un bon joueur de poker utilise l'information qu'il a en sa possession pour essayer de deviner la main de son adversaire. Cela est un petit peu complexe, mais ne laissez pas tomber car chaque ��tape s'av��re ��tre assez simple. Voyons voir le processus qui nous m��nera �� coucher une telle main��
Notre adversaire suit une relance pre-flop en ��tant au bouton. Notre adversaire peut poss��der n'importe quel type de main, mais pour un call au bouton, il est vraisemblable qu'il ait des cartes assorties ou qui se suivent (par exemple 78,10-9).
Notre adversaire suit une grosse mise sur le flop. Cela est une information importante que beaucoup de personnes oublient. Ce call signifie que votre adversaire doit avoir quelque chose. A partir de l��, nous pouvons supposer que notre adversaire fera un bluff d��sesp��r�� sur la river s'il a rat�� son tirage. Nous pouvons ��galement miser sur la river en n'ayant pas touch�� notre tirage. N��anmoins, le 9 de pique sur la river peut avoir donn�� le tirage attendu, donc cela est une possibilit�� assez faible.
Notre adversaire suit une grosse mise sur la turn. Ce second call confirme que notre adversaire �� une main s��rieuse ; soit une grosse main ou un gros tirage. Parce que notre adversaire a effectu�� un smooth call, nous pouvons supposer que notre adversaire n'a pas de main faite, mais qu'il est plut?t �� tirage.
La river donne un 9? et notre adversaire sur-relance �� tapis. Nous avons ��limin�� la possibilit�� d'un bluff d��sesp��r��, et nous pouvons deviner que notre adversaire poss��de un certains type de mains. Il a effectu�� un jeu solide, en sur-relan?ant sur la river, mettant en p��ril tous ses jetons au tout d��but d'un tournoi. Beaucoup de mains, telles deux paires m��riteraient un smooth call sur la river. Il est fort possible que notre adversaire ait jou�� le brelan, la suite ou la couleur. Nous avons ��voqu�� certaines possibilit��s, mais l'une d'entres elles est fortement possible. Le raisonnement qui ressort, quand nous voyons que notre adversaire a suivi deux grosses mises puis fait tapis �� la river, est que notre adversaire a touch�� une suite ou une couleur.
Regardons encore le raisonnement que nous avons fait :
Pourquoi notre adversaire n'aurait pas un brelan inf��rieur
Nous pouvions le penser mais cela est �� exclure. N��anmoins, le tirage est la main qui correspond parfaitement �� l'action, le brelan beaucoup moins. Si notre adversaire a un brelan, il a d? le toucher au flop. Le jeu typique dans ce cas l�� est de suivre au flop et de sur-relancer �� la turn.
Si votre adversaire poss��de un brelan, il n'aurait pas aim�� le 9? sur la river.
Bien s?r, votre adversaire ne fait pas toujours le ? bon ? choix et il y a toujours une part de doute au poker. Nous couchons peut ��tre la meilleure main avec ce brelan d'as, mais tout ce que nous pouvons faire au poker est de prendre une d��cision mesur��e.
Ne soyez pas tent�� de penser que vous couchez ici la meilleure main. Suivez votre raisonnement qui vous m��nera quelquefois �� l'erreur, mais la plupart du temps vous aurez raison.
Faire un grand call
Ne vous inqui��tez pas ; le fait d'essayer de lire votre adversaire ne vous fera pas coucher plus de mains. Un bon raisonnement vous permettra d'��viter de faire un call inconsid��r��.
Vous ��tes �� la small blind, et vous limpez avec K?Q?. La big blind check, et vous voyez un flop avec deux c?urs 7?6?6?. Vous checkez tous les deux et le 2 de c?ur tombe sur la turn. Vous checkez encore et l'as de pique tombe sur la river. Le board donne alors 7?6?6?2?{As. Votre adversaire mise �� hauteur du pot contre votre roi haut. Pouvez vous vraiment suivre ?}
Vous n'avez qu'une hauteur roi mais je vous sugg��re de faire un rapide call. Votre adversaire veut vous faire croire qu'il poss��de quelque chose, mais il n'y a aucune main qui vous bat si l'on consid��re l'historique de l'action.
Voil�� comment j'��valuerai les possibilit��s.
1) Votre adversaire �� un brelan de 6 ou mieuxM��me si beaucoup de joueurs feraient parole sur un brelan flopp��, cela est peu probable qu'un joueur ckeck au flop et �� la turn s'il est en position. Le turn donne un troisi��me c?ur, et il serait tr��s dangereux de sa part de donner une carte gratuite.
2) Votre adversaire a un as. Votre adversaire peut avoir un as, et avoir la top paire sur la river. Mais une mise �� hauteur du pot est inhabituelle avec un brelan sur le board. Si votre adversaire avait vraiment une hauteur as avant la river, il aurait d��j�� mis�� avant le flop, sur le flop,ou sur la turn pour essayer de remporter le pot.
3) Votre adversaire a la couleur Cela est la possibilit�� la moins probable si l'on consid��re la physionomie de la main. Si votre adversaire a touch�� la couleur sur la turn, il aurait s?rement mis�� car il ��tait en position. Beaucoup d'adversaires auraientt mis�� sur un tirage couleur, donc la possibilit�� d'avoir une couleur est faible.
Nous ne pouvons pas ��tre absolument s?r de notre d��cision car nous estimons ces possibilit��s comme faibles et non pas en les ��liminant compl��tement. N��anmoins, dans ces circonstances, il est probable que notre adversaire fasse un bluff, un call serait alors judicieux la plupart du temps.
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