Charles Coppolani : "La fiscalit�� fond��e sur les mises se r��v��le trop lourde"
Lors d'une intervention �� Lima, la capitale p��ruvienne, dans le cadre d'une conf��rence r��unissant les r��gulateurs de plusieurs pays, Charles Coppolani a pr��sent�� les perspectives d'��volution du mod��le fran?ais des jeux en ligne.
Si le pr��sident de l'autorit�� a d��but�� son intervention en vantant les m��rites de la loi de r��gulation hexagonale et le travail de l'ARJEL, notamment en ce qui concerne la s��curit�� des parieurs ou la lutte contre l'addiction, il a ensuite rapidement dress�� le constat des probl��mes du secteur et en particulier du poker en ligne.
La fiscalit�� fond��e sur les mises se r��v��le trop lourde
Comme l'avait fait avant lui Jean-Fran?ois Vilotte, monsieur Coppolani a pr��conis�� plusieurs changements :
. sur la fiscalit�� en premier lieu, en appelant un changement car le mode de taxation sur les mises se r��v��le beaucoup trop lourd et handicapant pour l'attractivit�� du march�� r��gul��.
. sur l'introduction de nouveaux jeux/nouvelles variantes, en pr��conisant l'autorisation de ceux-ci afin de rendre l'offre des op��rateurs plus attractive et renforcer la lutte contre l'offre ill��gale.
. sur la distinction entre le jeu en ligne et le jeu physique (les casinos ou les cercles), en expliquant que la distinction actuelle ne correspondait plus �� la r��alit�� qui voit les joueurs jouer indiff��remment en ligne ou en dur.
Des avanc��es qui vont certes dans le bon sens, d'autant plus que lors de sa prise de fonction, Charles Coppolani n'avait pas sembl�� sur la m��me longueur d'ondes que son pr��d��cesseur sur la n��cessit�� de proc��der �� de profonds changements pour redynamiser le poker en ligne.
Il convient n��anmoins de s'interroger sur les limites du pouvoir de l'ARJEL, qui ne poss��de qu'un r?le consultatif aupr��s du gouvernement en mati��re l��gislative, alors que celui-ci ne manifeste aucune volont�� de venir au secours d'une industrie en difficult��.
D'autre part, aucune mention �� la n��cessit�� de mettre en commun les liquidit��s joueurs des pays europ��ens ayant des lois de r��gulation similaires (Espagne et Italie notamment) n'a ��t�� effectu��e. Une initiative �� l'��tude depuis plusieurs ann��es qui correspond pourtant �� l'id��e de l'Europe et aux d��sirs de millions de joueurs.
Il est �� craindre que les joueurs de poker fran?ais doivent encore s'armer de patience.
Le communiqu�� de presse de l'ARJEL relatif �� l'intervention du Pr��sident.