Kipik Poker : le pot control (tournoi online)
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Cette semaine, une main jou��e r��cemment lors d��un tournoi online o�� interviennent de nombreux concepts int��ressants : le pot control en situation way ahead/way behind (wa/wb), le spectre possible des mains de l'adversaire (Hand range), position, mise de continuation ou check-call, la cote financi��re, le blocking bet, le bluff...
L��histoire simple : tournoi �� $55 sur Pokerstars, commenc�� depuis environ deux heures. Je suis le premier �� parler pour cette main avec un peu plus de 50 blinds, re?ois Q?Q? et relance. Un seul joueur me paie, lui aussi dans les premiers de parole, qui me couvre (son tapis est plus gros que le mien) et est assez agressif, avec une forte tendance �� jouer postflop (et plut?t pas mal, son gros tapis en t��moigne).
On se retrouve sur un flop assez difficile pour ma main : A?J?9?. Que faire, maintenant que l��As qu��on craint toujours de trouver au flop quand on joue une bonne paire, est apparu ?
way ahead/way behind (wa/wb)
Face �� plusieurs adversaires, dans ce genre de situation, on aurait une d��cision tr��s simple : �� moins que personne ne mise au flop, on va devoir abandonner notre belle paire sans investir le moindre jeton suppl��mentaire. Il n��y a absolument aucun int��r��t �� v��rifier r��ellement o�� on se situe. Si personne ne prend l��initiative au flop, on pourra revoir notre position et consid��rer que notre paire est probablement encore devant au turn. Mais, m��me ainsi, il faudra ��viter de mettre trop d��argent dans le pot.
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Contre un seul adversaire, c��est une toute autre histoire : notre Q-Q a encore de bonnes chances d����tre la meilleure main. Reste un probl��me de taille : si c��est encore le cas, notre adversaire a une main m��diocre ou faible, avec peu de possibilit��s d��am��liorations (Q-T a huit cartes pour am��liorer, K-Q en a sept, K-T/K-J seulement cinq) sur laquelle il sera difficile de prendre r��ellement de la valeur. Inversement, s��il a la meilleure main (AX, JJ, 99), alors c��est nous qui sommes dans une situation d��sesp��r��e avec seulement deux cartes pour am��liorer.
Ce genre de situation est appel��e way ahead/way behind (loin devant/loin derri��re, wa/wb en abr��g��). C��est un cas de figure que l��on rencontre tr��s souvent au Hold��em et qui est toujours d��licat �� jouer. Il est en effet difficile de gagner beaucoup contre une main inf��rieure et quasiment impossible de bluffer une main meilleure. Alors que l��inverse est vrai : il est tr��s facile de se faire bluffer et, sans une extr��me attention, on peut vite perdre beaucoup plus contre une meilleure main que ce qu��on gagnera sur les mains inf��rieures.
Dans ce genre de situation wa/wb, une seule r��gle d��or : chercher �� aller �� l��abattage en investissant le minimum possible. Plus le pot grossira, plus il est probable qu��on soit face �� une main adverse meilleure que la n?tre (ou un bluff mais qui sera alors trop co?teux pour prendre le risque de payer sur ce seul espoir).
Notion de Pot Control
Si on d��cide d��insister avec notre main, il faudra donc le faire en cherchant �� contr?ler la taille du pot. Cette notion de Pot Control est cruciale dans le poker actuel. Dans le sens le plus couramment utilis��, il s��agit surtout de chercher �� garder le pot aussi petit que possible.
Dans le cas de cette paire Q-Q, si je jouais en position, par exemple en ayant relanc�� au Bouton sur un limper, alors je me contenterais souvent de checker le flop derri��re mon adversaire.
Si je mise au flop et suis pay��, il me faudra de toute fa?on checker le turn (la probabilit�� que mon adversaire m��ait pay�� avec un As est trop forte pour miser ensuite) et je me retrouverai en situation d��licate �� la river o�� je pourrai difficilement miser pour prendre de la valeur mais devrai en plus assez souvent payer tout de m��me une mise de l��adversaire �� cause de la faiblesse induite par mon check au turn.
Si je check au flop, je devrai ��videmment, selon le m��me principe, payer une mise adverse au turn (j��ai montr�� de la faiblesse en checkant le flop), et parfois river, mais, cette fois, face �� une hand range (les mains que peut avoir mon adversaire) plus large. Miser augmente en effet le risque, quand je suis pay��, que mon adverse ait un As (tr��s probable apr��s son check-call).
Checker le flop augmente les chances que mon adversaire mise avec toutes ses mains en bluff au turn. Au final, m��me si le pot restera identique (et faible puisqu��il n��y aura que un ou deux tours d��ench��res), ce sera contre un hand range plus large, comprenant plus de bluffs. Et mon profit sera donc, en moyenne, plus ��lev��. Cela n��est possible qu��en ayant gard�� le pot raisonnablement petit, apr��s avoir check�� le flop. Si le pot ��tait plus gros, les bluffs adverses seraient probablement moins nombreux mais, surtout, souvent co?teux au point de ne plus pouvoir les payer.
Optimiser le gain, minimiser les pertes
Le pot control n��est donc pas seulement garder le pot petit. C��est plus, en r��alit��, l��amener �� une taille o�� on va optimiser le gain sur les mains inf��rieures tout en minimisant les pertes sur les mains meilleures.
Optimiser le gain. Ce premier point est facile �� comprendre. Si notre adversaire check flop, turn et river et qu��on en fait autant, on est alors quasiment certain d��avoir la meilleure main. Dans le cas contraire, m��me le plus mauvais As aurait cherch�� au moins une fois �� nous prendre des jetons. Et beaucoup de mains sans valeur (6-7s par exemple) auraient pu tenter un bluff pour prendre le pot. Du coup, il est tr��s probable que la main de notre adversaire ait un peu de valeur. Et de nombreuses mains dans sa range sont d��s lors susceptibles de payer au moins une mise, comme des J-X , T-T ou 9-x. Sur toutes ces mains, checker jusqu���� l��abattage revient le plus souvent �� perdre des jetons.
Dit autrement, m��me si la main ��tait un wa/wb au d��part, elle ne l��est plus �� l��arriv��e : l��extr��me passivit�� de notre adversaire indique que notre main est maintenant tr��s probablement la meilleure. Dans cette situation, pot controler au point de garder le pot aussi petit que possible devient une erreur : il y aura au moins une mise �� prendre le plus souvent.
Minimiser les pertes
. Inversement, plus on va se retrouver �� jouer un gros pot, qui menace directement notre tapis, plus les chances que notre main soit la meilleure seront faibles. Cela ne sera bien s?r pas toujours le cas et on tombera de temps en temps sur un adversaire d��sireux de jouer le tout pour le tout avec K-J, ou de transformer leur paire de Huit en bluff de fa?on assez inexplicable. Mais la fr��quence de ces moves sera bien trop faible pour compenser toutes les fois o�� il aura un brelan ou un As.
Hand range : taille du pot
Chaque fois qu��on estime la hand range d��un adversaire, celle-ci va se diviser en deux parties bien distinctes : une qu��on domine (et peut s��am��liorer plus ou moins) et une qui nous domine (ici, J-J, 9-9 et A-X). Plus nos mises seront fortes, et plus le pot va grossir, plus grandes seront les chances de se retrouver face �� la portion d��favorable, plus la portion de sa range favorable va se r��tr��cir.
Faire grossir le pot. Si je d��cide, par exemple, de faire directement tapis sur ce flop A?J?9? (pas du tout, du tout, une option recommandable), avec quoi mon adversaire me paie-t-il ? A-A, J-J, 9-9, certainement. Je peux faire se coucher certains A-X mais ?a ne sera d��j�� pas le cas contre tous les adversaires et ce sera d��autant moins probable qu��il aura un bon kicker (et bonne chance pour faire se coucher AJ). Au final, en cr��ant le plus vite possible le pot le plus gros possible, je r��duis la range de mon adversaire �� quasiment sa seule partie d��favorable.
Limiter la taille du pot. Si, plus raisonnablement, je d��cide de miser seulement la moiti�� du pot, je trouverai certes toujours de l��action des m��mes mains qui ne me laissent que deux cartes (Q et Q) pour gagner. Mais je vais aussi garder en jeu des mains plus marginales : J-X, 9-X, Q-T, T-T et m��me des K-Q et K-Ts, sans en plus emp��cher mon adversaire de me bluffer en floating (payer la mise au flop pour esp��rer voler le pot au turn si l��adversaire abandonne et check). Limiter la taille du pot, et donc celle des mises, va permettre d����largir la range de mains de mon adversaire au point d��avoir autant, sinon plus, de mains qui me soient favorables que de situations cauchemardesques.
Equilibre. Pour chaque main, chaque situation, il existe un ��quilibre direct entre la taille du pot, et des mises, �� la largeur de la hand range �� laquelle on fait face. Plus le pot grossit, en g��n��ral, plus la range se r��tr��cit. Et inversement. Plus que simplement garder le pot aussi petit que possible, le pot control vise en fait �� trouver un plan de jeu qui permette d��amener le pot �� une taille qui soit compatible avec la valeur de notre main selon la range adverse. O�� l����quilibre nous sera favorable.
Pot control et position au flop
��videmment, comme beaucoup de choses au poker, c��est nettement plus facile �� faire quand on a la position que l��inverse.
Comme dit pr��c��demment, en position, il sera facile de checker le flop A?J?9? pour inciter l��adversaire �� bluffer au turn avec une range large (et plus large que si notre mise au flop est pay��e) ou �� penser que son J-X vaut au moins une mise ou un call.
Sans la position, il devient nettement plus difficile de "passer" un tour d��ench��re (que ce soit au flop ou au turn) et, donc, de s��assurer que le pot ne grossit pas. Dans ce genre de situation, il sera souvent pr��f��rable de faire une mise de continuation. Checker fait perdre le contr?le de la main et offre �� notre adversaire, qui a la position, une situation de bluff tr��s facile alors qu��on vient d��afficher de la faiblesse.
M��me si je check-call ce flop en pensant que mon adversaire peut bluffer tr��s souvent, je devrai faire face �� la m��me d��cision les tours d��ench��res suivants. Une situation franchement pas enviable (mais envisageable tout de m��me contre certains adversaires peu cr��atifs qui blufferont souvent le flop mais n��insisteront pas ensuite. Ce genre de joueur, tr��s exploitable, existe. Ca n��est pas, en tout cas, le cas ici). Cela reviendrait tr��s souvent �� jouer un gros pot sur l��espoir que mon adversaire bluff assez souvent deux ou trois tours d��ench��res (pas si courant) ou �� devoir abandonner finalement ce gros pot faute d��un espoir suffisant. Deux issues �� ��viter.
Hand range. Il est aussi int��ressant de r��fl��chir �� la range de mon adversaire. J��ai ��t�� relativement actif mais sans exc��s et ma relance en premier de parole (UTG) annonce un jeu tr��s solide. En r��ponse, mon adversaire s��est content�� de payer alors qu��il ��tait lui aussi en d��but de parole. Je l��ai d��crit comme agressif et aimant bien aller jouer postflop mais il est tr��s peu probable qu��il se soit content�� de payer dans cette situation avec K-K, A-A ou A-K au risque de se retrouver �� jouer un pot ? familial ? en mauvaise position. Ma relance UTG annonce une main g��n��ralement assez forte pour que mon adversaire trouve chez moi toute l��action d��sir��e s��il avait une main comme KK.
A-Q et A-J seraient deux options tr��s possibles mais entre ma main (Q-Q) et le flop (A-J-9), c��est nettement moins probable. Il peut bien s?r avoir jou�� un As mal kick��, assorti, comme A-5s - beaucoup de joueurs surjouent ce genre de mains-, mais mon adversaire n��est pas non plus une de ces sangsues qui jouent toute main assortie sans plus de r��flexion (en tout cas en d��but de parole, il serait au Bouton ou au Cutoff, ce serait une option nettement plus difficile �� ��carter).
En r��fl��chissant un peu, la range de mon adversaire contient probablement tr��s peu d��As et beaucoup plus de paires moyennes et petites (J-J et moins), de "broadways" (K-Q, K-Js, Q-J, J-Ts) et de connecteurs assortis (8-9s, 6-7s,��) qui joueront parfaitement bien contre un joueur en d��but de parole et n��ont pas grand-chose �� craindre si d��autres joueurs s��invitent �� la partie.
Vu sous cet angle, le flop A-J-9 est plut?t un bon flop pour ma main. La probabilit�� qu��il soit maintenant devant est assez faible. Mais, en revanche, c��est un flop sur lequel beaucoup de ses mains ont touch�� quelque chose, que ce soit une paire, un tirage (et peu de ces tirages sont vraiment dangereux) ou une combinaison des deux. On peut ajouter une absence de bons tirages, en particulier de tirage couleur qui viendrait compliquer la situation.
Une mise de continuation (cbet), ne servira donc pas seulement ici �� prendre de l��info ou situer ma main (ce qui ne serait pas un motif suffisant), mais va aussi ��tre pour prendre de la valeur sur toutes ces mains qui ont trouv�� un bout de flop et qui constituent, �� mon avis, l��essentiel de sa range. De plus, mon adversaire ��tant agressif, il va s��attendre naturellement �� ce que je mise le flop, ce qui ne va pas le faire fuir aussi facilement que si j����tais en face d��un adversaire plus timide.
Le seul mauvais sc��nario serait de me faire relancer au flop, ce qui me forcerait �� abandonner la main m��me si la probabilit�� d��un bluff est assez forte. Ma relance en d��but de parole ��tant tr��s souvent le signe d��un gros As (AQ, AK, parfois AJ), il est peu probable, en fait, de faire face �� une relance au flop�� �� moins qu��il ait pr��cis��ment AJ ou un brelan qui esp��re pousser une main comme AK �� la faute. M��me un AQ aurait tout int��r��t �� jouer ce flop prudemment (pour exactement les m��mes raisons que moi avec QQ, AQ est en situation wa/wb sur ce flop o�� grossir le pot voudra dire se retrouver contre AK, AJ ou set et faire se coucher toutes les mains domin��es).
Tout concourt donc �� faire d��une mise au flop la meilleure solution. Et, plus encore, d��une petite mise pour ouvrir au maximum la range avec laquelle mon adversaire peut payer (plus de mauvais draws, plus d��incitation �� bluffer le turn en floating, etc). Je d��cide donc de miser aux alentours de la moiti�� du pot et suis pay��.
TURN : miser ou checker
Arrive un turn tr��s int��ressant : J?9?A?A?. Le pot est alors de 5.465 et mon tapis de 13.500.
Bonne nouvelle. Ce second As est une excellente carte pour ma main. Je jugeais d��j�� la probabilit�� qu��il ait un As assez faible, elle vient encore de baisser. De plus, cet As ne rentre (��videmment) aucun tirage. Si ma paire ��tait devant au flop, elle l��est encore tout autant au turn (en fait, je bats m��me maintenant J-9). Mieux encore, c��est aussi une excellente carte pour inciter mon adversaire �� bluffer. De la m��me fa?on que ses chances d��avoir un As ont diminu��, les miennes se sont aussi r��duites et il est maintenant nettement plus probable que j��aie une paire en main plut?t que AQ ou AK.
Mauvaise nouvelle : la mise. Si ce second As est une bonne carte, c��est en revanche une tr��s mauvaise carte pour miser. En misant, je limite les chances que mon adversaire bluff (j��affiche ��norm��ment de force en misant de nouveau au turn) mais j��augmente par contre les chances que son bluff marche s��il relance (on jouerait alors pour mon tapis). Beaucoup de mains comme 9T qui pouvaient payer le flop en esp��rant trouver au turn un tirage quinte, une seconde paire ou un brelan, ne jouent plus maintenant que pour les chances de brelan�� si je n��ai pas d��As. Sur une seconde mise de ma part, il sera m��me difficile de trouver de l��action d��une main comme KJ.
Laisser l'initiative. Il va donc ��tre nettement plus int��ressant maintenant de laisser l��initiative �� mon adversaire. J��ai g��n��ralement la meilleure main (pour autant, c��est encore une situation wa/wb m��me si plus favorable). Autant lui offrir la possibilit�� de miser sur cette parfaite carte de bluff avec la range la plus large possible. S��il check, ?a ne sera pas non plus la pire chose au monde, tr��s peu de cartes sont susceptibles de changer la donne �� la river. Cela permet enfin de limiter la taille du pot (pot control) en ��vitant de subir une relance qui le ferait trop grossir pour la valeur de ma main.
Profil agressif. Je d��cide donc de checker et mon adversaire mise comme je m��y attendais vu son profil agressif, mais pour un montant excessivement faible : �� peine plus que ma mise au flop (1.750 alors que j��avais mis�� 1.525). Ce genre de mise est toujours troublant mais est g��n��ralement un signe de faiblesse. Certes, mon adversaire peut chercher �� me garder dans le coup avec une mise ridiculement faible. Relancer n��a absolument aucun int��r��t vu que je ne serai pay�� que par des mains qui me dominent (AX ou full) et ferait fuir celles que je domine (JX, bluffs) et ce n��est pas le genre de situation o�� une main �� tirage sera tent��e de payer (d��autant qu��il n��y a pas beaucoup de tirages). Abandonner n��a pas non plus trop de sens sur une mise aussi faible. Et payer va souvent me mettre dans une situation difficile �� la rivi��re o�� mon tapis ne sera pas beaucoup plus gros que le pot.
La cote offerte. Reste que, entre ma lecture de la situation et la cote offerte (1.750 pour un pot de 7.215), je pr��f��re encore cette option. Quitte �� r����valuer la situation selon l��action �� la river. Mon tapis est encore confortable si je d��cide ensuite d��abandonner (11.750 soit environ 40bb). Et je ne me suis pas encore beaucoup investi sur cette main.
La river : blocking bet ou check
La river est aussi inoffensive que possible : {Js]9?A?A?7?. �� moins que mon adversaire n��ait jou�� ainsi une paire de 6, la situation n��a absolument pas chang��. Et ce cas de figure est peu probable.
Blocking bet. La situation est donc la m��me qu��au turn, m��me si je peux envisager un blocking bet : une mise faible qui va ? geler ? l��action en rendant difficile un bluff (puisque cela obligerait �� relancer fortement et donc �� prendre beaucoup de risques). Toutefois, un check ici a encore les m��mes avantages qu��au turn.
Check, Check. Je check et mon adversaire en fait autant avec son 7?8?, renon?ant �� ? bluffer ? une seconde fois, maintenant que sa main a trouv�� un peu de valeur. Il est quasi certain que j��aurais de toute fa?on pay�� une mise faible, ou m��me moyenne, tellement il semble plus probable qu��une main meilleure que la mienne aurait cherch�� �� construire un gros pot. Sa mise turn, trop faible, n��allait pas dans ce sens. En m��me temps, elle n��avait pas non plus beaucoup d��int��r��t alors qu��il venait de trouver un bon draw mais sur un board dangereux, un check aurait ��t�� bien plus efficace qu��une mise aussi faible. En particulier apr��s avoir pay�� au flop sans vraiment de potentiel d��am��lioration, probablement en pensant pouvoir souvent bluffer au turn. L��arriv��e de ce bon draw l��a probablement fait h��siter et prendre, finalement, la plus mauvaise solution avec un compromis qui ne servait �� rien.
Bluff efficace ? Sa r��action river n��est pas non plus des meilleures. M��me si sa main vient de gagner un peu de valeur en trouvant une paire, ?a ne sera presque jamais une valeur suffisante pour remporter le pot. Ma main est assez visible et un bluff mettant en danger mon tournoi aurait eu de bonnes chances de fonctionner.
Conclusion
Mais jouer de fa?on raisonn��e, en ma?trisant ses mises et la taille du pot, quitte �� c��der l��initiative �� son adversaire, permet aussi �� ceux-ci de commettre des erreurs qu��on peut facilement exploiter puisqu��on ne prend qu��un minimum de risques. �� comparer avec une ligne plus agressive, qui prendra rarement de la valeur sur des mains inf��rieures, expose �� perdre plus sur les mains qui nous dominent et ouvrent la porte �� de gros bluffs qu��on ne peut payer.
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